Street Vibe Awards. Un groupe de danse hip hop. (Photo d'archives)

C’est l’objectif du Street Vibe Awards, dont la 1ère édition prime le 20 décembre 2010, les acteurs de danse de rue et du designing.

Encourager et promouvoir la culture urbaine au Cameroun, notamment les secteurs peu connus tels le Street dance, le designing ou le customing. C’est l’objectif fixé par les organisateurs du Street Vibe Awards, une cérémonie de récompense des acteurs de l’art urbain. La 1ère édition de cet évènement culturel est prévue le 20 décembre 2010, au Centre culturel français de Douala. Les organisateurs des awards ont donné une conférence de presse mercredi 15 décembre 2010 à l’hôtel Somatel à Bali. Au menu des échanges, la présentation du nouveau concept, ses objectifs et les articulations de la soirée des récompenses.

Selon Bertrand Endomo, présentateur de l’émission « Dancefloor » sur Spectrum télévision (Stv) et promoteur du Street Vibe Awards, il va s’agir de récompenser les meilleurs groupes de danse hip hop et les danseurs solo. Il s’agit des crews et danseurs qui se sont démarqués le long de l’année 2010, par leur performance dans des compétitions de Street dance. Pour cette première expérience, les organisateurs du Street Vibe Awards ont choisi de primer à travers cinq catégories à savoir, meilleur groupe de danse, meilleur break dance, meilleur danseur « juste debout », meilleure prestation scénique, meilleur designer. Un prix spécial sera remis en hommage au danseur Eclésias, décédé il y a quelques mois.

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Street Vibe Awards prime l’art urbain

Les nominés en lice sont issus des villes de Douala, Yaoundé et Buéa. Ceux des catégories danse solo seront évalués au soir des récompenses. Ils devront rivaliser d’adresse devant le public a-t-on appris. Un défilé des designers en compétition est également prévu. D’ailleurs, on a annoncé une soirée riche en spectacle, meublée de prestation d’artistes tels 2B le possédé, Bashiru, Kunkuma entre autres.  Le comité d’organisation des awards a formulé le souhait de grandir le nombre de rubrique dans les prochaines éditions, afin de récompenser des acteurs d’autres secteurs de l’art urbain encore tapis dans l’ombre.

Mathias Mouendé Ngamo