Christelle Kouam auteure du livre Les clés du bonheur conjugal

Dans son livre baptisé « Les clés du bonheur conjugal », la conseillère conjugale et matrimoniale, Christelle Kouam, donne les secrets aux femmes pour lutter contre les Tchiza (maitresses) et sauver leur couple.

Qu’est-ce qui vous a motivée à la rédaction du livre «Les clés du bonheur conjugal » ?

J’ai rédigé ce livre à la demande, comme tous mes autres livres. Les gens me posent régulièrement des questions sur comment réussir son couple. Je travaille avec plusieurs personnes qui souffrent sur le plan conjugal. Pour les aider et les dire comment être épanouis dans leur couple, j’ai écrit un livre intitulé «Les clés du bonheur conjugal ».

Vous évoquez l’infidélité dans votre livre. D’après vos recherches, qu’est-ce qui pousse à cette infidélité?

Il y a trois causes. La première cause peut être physique. C’est-à-dire que l’homme peut tromper pour combler un vide, quelque chose qu’il n’a pas à la maison. Comme il peut tromper par pure plaisir. C’est la deuxième. La troisième cause, il peut tromper pour des raisons spirituelles. C’est-à-dire qu’il a été envouté. Il trompe parce qu’il est sous le joug du charme de l’envoûtement. Il y a aussi des causes psychologiques, mais j’ai beaucoup insisté sur les trois premières causes dans mon livre.  

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Vous donnez des clés aux femmes pour combattre les ‘’Tchiza’’. Pouvez-vous énumérer quelques-unes ?

(sourire) Oui. La première clé, je les demande d’assaisonner leur couple. D’y mettre du sel. Le sel, c’est l’amour. Parce qu’un moment dans le couple l’amour baisse pour une raison ou une autre. Je demande donc aux femmes de commencer à parler le langage d’amour de leur partenaire. Chose que j’ai expliqué dans le livre. Je les demande d’y mettre du cube. Le cube c’est leur apparence, l’apparence de la maison, mettre de la propreté. Ce qui va rendre l’atmosphère de la maison belle à vivre. Je les demande de mettre également des condiments. C’est-à-dire répondre aux besoins spécifiques de leurs partenaires en identifiant les plaintes de leur partenaire. Je les demande de mettre du piment. C’est-à-dire de pimenter la sexualité excitante, et avoir une sexualité épanouie. Et pour cela, il faut un travail avec son partenaire. Je les parle également du volet spirituel, parce que comme je vous ai dit, il y a l’envoûtement…

… Dans votre livre, vous évoquez justement la prière comme une des armes dans ce combat contre les ‘’Tchiza’’

Oui, la prière. Je les donne des détails par rapport à cela. Il faut se remettre en question d’abord. Travailler sa relation avec le Seigneur, pardonner, guérir de ses blessures et entrer maintenant dans le combat spirituel pour récupérer son mari. Pour savoir qu’il faut utiliser l’arme de la prière, vous verrez que votre partenaire devient bizarre à la maison. Vous ne le reconnaissez plus. Il se comporte comme un homme qui n’a plus toute sa tête. Il crie sur vous, vous insulte. La maison le dégoûte. Il rejette les enfants, sa famille. Le mari ne dissimule pas son infidélité. Il l’avoue. Il menace de vous chasser et de prendre cette femme pour épouse. C’est souvent un envoutement qui pousse un homme à se comporter de la sorte.  

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Parce qu’un homme qui trompe normalement, va toujours respecter sa femme, va faire l’effort de dissimuler. Il va toujours manifester l’amour comme il pourra. Sur le plan de l’intimité que la femme se doutera peut-être de quelque chose. Quand vous voyez ces signes de changement, il faut savoir que les Tchiza (maitresse, ndlr) font souvent recours à ces forces (envoutements) pour briser les couples. Ces femmes déclarent souvent des paroles négatives. Je connais des femmes qui ont fait trois ans avec un homme dans un couple sans rapports sexuels.

Quels sont les gestes à éviter dans ce combat contre la Tchiza ?

Les femmes doivent éviter les combats destructifs. Elles ne doivent pas agresser la Tchiza, lui porter plainte, inviter la réunion familial pour résoudre le problème. Parce que ce n’est pas la réunion familial qui va imposer quoique ce soit à l’homme. Décider de se concentrer sur les enfants en disant je suis le carrefour ou se décourager rester tranquille. Il faut éviter tout cela, parce qu’en le faisant l’infidélité demeure et la femme est exposée aux maladies, aux finances qui seront ruinées.

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Quels conseils donnez-vous aux femmes pour garder leur couple à l’abri de l’infidélité?

Pour barrer la route à l’infidélité, il faut tout faire pour avoir une fondation solide. On ne va jamais l’oublier, le mariage c’est l’affaire de Dieu. Dans la première partie de mon livre « Les clés du bonheur conjugal », je demande de mettre Dieu au centre de son foyer. Mais ça ne suffit pas. Il y a des chrétiens qui croient qu’avoir Dieu suffit. La bible dit que la femme sage bâtit son couple. Tu dois rechercher la connaissance pour pouvoir réussir dans ton couple. Par exemple, la soumission. Comment manifester la soumission ? Comment être une femme vertueuse ? Et comment l’homme peut être un époux aimant. J’en parle dans mon livre « Les clés du bonheur conjugal ».

Propos recueillis par Mathias Mouendé Ngamo