Douala.Le véhicule du rédacteur en chef adjoint du quotidien Le Jour, garé dans la cour de sa maison, est parti en fumée tôt jeudi 24 avril 2014.   Le téléphone portable de Denis Nkwebo ne cesse de crépiter ce jeudi 24 avril 2014. Au bout du fil, des amis, collègues et confrères du journaliste veulent comprendre ce qui s’est réellement passé à son domicile situé au quartier Pk 12 à Douala, aux premières heures de la matinée. Le rédacteur en chef adjoint du quotidien à capitaux privés Le Jour les rassure : « Je vais bien. Je n’ai rien eu. Ma famille et ma maison ont été épargnées. Les habitants du quartier sont sortis en masse pour éteindre le feu». Le journaliste est tantôt assis, tantôt debout. Il jette de temps à autre un regard sur ce qui reste de son véhicule, une Dacia immatriculée LT 029 BC. La voiture garée dans la cour de sa maison a explosé autour de 4h30 minutes. Les flammes ont tout consumé dans le capot. La cabine a également été léchée par le feu. Une forte odeur de brûlé agresse les narines. La voiture est irrécupérable.        D’après les informations recueillies, la voiture incendiée a été stationnée dans la cour la veille, autour de 22 heures. Les occupants de la maison disent avoir entendu une grande explosion tôt le matin, « semblable au bruit d’un tonnerre qui gronde ». «Lorsque nous avons regardé par la fenêtre, nous avons vu la voiture en feu. Nous nous sommes aussitôt précipité vers l’extérieur de la maison avec les enfants», raconte l’épouse du journaliste. Les voisins, alertés par l’explosion et l’épais nuage de fumée qui s’élevait dans le ciel, ont accouru et se sont organisés pour venir à bout des flammes. Ils ont dû défoncer le portail de la maison pour gagner la cour et mener à bien leur intervention. Les secouristes de fortune ont maitrisé le feu avec du sable puisé à quelques encablures du domicile de Denis Nkwebo. Les sapeurs-pompiers appelés à la rescousse ne se sont pas présentés. Les policiers du commissariat de sécurité publique du 13ème arrondissement sont descendus sur les lieux autour de 9 h pour effectuer le constat. Une enquête est ouverte. Le journaliste reste serein. Il a repris le travail ce lundi 28 avril 2014. Mathias Mouendé Ngamo