15 millions emportés à Hémisphère voyages
- 12 août 2011
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Braquage. Le coffre-fort de cette agence de voyage située à Douala a été emporté mardi 9 août 2011, par des malfrats armés. Six malfrats armés et non identifiés ont attaqué, mardi 9 août 2011, les bureaux d’Hémisphère voyages, une agence de voyage située à la rue Sylvano au quartier Akwa à Douala. Les malfrats, tous cagoulés, ont emporté six téléphones portables et le coffre-fort de la société. Approchée par le reporter du Jour, la directrice de la société n’a pas révélé le montant volé. Mais une source au sein de l’entreprise évalue la somme emportée à près de 15 millions de francs Cfa. Des employés affirment qu’ils ont été dépouillés de leur argent. Selon les témoins, les braqueurs sont arrivés à Hémisphère voyages autour de 10 heures mardi. « L’un des bandits s’est d’abord présenté et a demandé à rencontrer un certain Germain. Pendant que nous lui expliquions que personne ne porte ce prénom ici, cinq autres bandits armés sont entrés. Ils ont enfilé des cagoules et ont crié ‘haut les mains !’. Un autre a déclaré ‘ tuez au moins deux personnes pour qu’ils sachent que nous ne nous amusons pas’. On a tous eu peur », raconte un employé. Les témoins racontent que pendant que quatre malfrats tenaient en respect le personnel en service au rez-de-chaussée, deux autres sont allés débusquer la directrice dans son bureau à l’étage, et l’ont ramenée au rez-de-chaussée où se déroulaient les opérations. L’un des employés rencontrés à l’agence mardi a le crâne enflé. Il affirme que pendant le braquage, un bandit a frappé sa tête à l’aide de la crosse du fusil. Un malfaiteur s’en est sorti avec une balle dans la jambe, tirée par un de ses complices « Quand il a pointé l’arme vers moi et a tiré, j’ai paniqué et la balle est plutôt allée se loger dans la jambe de son complice, positionné devant moi », témoigne la directrice de l’agence qui a requis l’anonymat. Les malfrats se sont enfuis à bord des motos, amenant leur complice blessé. Alertés, les policiers du commissariat du 4ème arrondissement n’ont pas pu les rattraper. Mathias Mouendé Ngamo