Incendie. La boulangerie de référence située au quartier Bonapriso à Douala a été consumée par les flammes, lundi 4 mars 2013.   Seule une plaque rappelle l’existence de la boulangerie Chococho au quartier Bonapriso à Douala. Un incendie qui s’y est déclaré autour de 4 heures lundi 4 mars 2013 a tout ravagé. Il ne reste plus que des pans de murs carbonisés. Des tôles noircies entassées ça et là, et les détritus qui tapissent le sol témoignent de l’ardeur des flammes. Jusqu’à 11 heures lundi, les sapeurs pompiers se déployaient encore sur le site, pour maitriser les derniers foyers de l’incendie. Tout le grand bâtiment construit en bois et contreplaqué a été consumé. La direction et le service de comptabilité de Chococho, construits en matériaux définitifs à l’arrière du bâtiment, ont été épargnés. Pendant leur intervention, les pompiers ont extrait six bonbonnes de gaz, rangées dans la boulangerie.        Selon les témoignages, le feu est parti du Snack-restaurant « Le Touq » logé dans le bâtiment de la boulangerie Chococho. Des employés expliquent que le feu s’est déclenché après le retour du courant électrique. Le groupe électrogène resté sous tension serait à l’origine de l’incendie. Le feu s’est ensuite propagé vers la boulangerie, rongeant tout sur son passage. « Le gardien en faction au restaurant « Le Touq » a donné l’alerte. Nous sommes sortis en courant. Le feu avait déjà pris de l’ampleur », raconte Lambert Ndio, un pâtissier. Une petite organisation s’est aussitôt mise en place pour tenter de gérer le sinistre. Les secouristes de fortune ont brisé la vitre côté chauffeur d’une voiture de marque Toyota 4X4, Lt 4425 V, garée devant la boulangerie, afin de débloquer le volant et déplacer le véhicule. Les pompiers alertés, sont arrivés plus d’une heure après. Un car antiémeute de la police, le corps national des sapeurs pompiers, les pompiers du Port autonome de Douala (Pad) et un véhicule d’intervention de la Cameroon Railways (Camrail) ont défilé à tour de rôle à Bonapriso.     Les policiers, notamment ceux du Groupement mobile d’intervention (Gmi 2) de Douala, veillaient au respect du périmètre de sécurité établi. M. Pinard, le Français propriétaire de Chococho, est venu, il a vu et il est parti. Il n’ pas contenu son émotion. Son épouse non plus. En larmes, elle n’a pas pu s’entretenir avec le reporter. Des habitants de Bonapriso se sont également rendus sur les lieux du sinistre pour constater les dégâts. Chococho ainsi consumée, était l’une des boulangeries huppées de la capitale économique. Elle a ouvert ses portes au quartier Bonapriso en 1994 et emploie près de cinquante personnes.   Mathias Mouendé Ngamo