Incendie. Le feu s’est déclaré dimanche 9 juin 2013 à Douala, dans le secteur réservé à la vente de matelas et meubles en bois.   Jusqu’à 18h30 minutes dimanche 9 juin 2013, les sapeurs-pompiers se déployaient encore au marché Congo de Douala pour tenter de maitriser les flammes. Un incendie qui s’est déclenché peu après 15h30 minutes dans cet espace marchand a tout ravagé dans le secteur réservé à la vente des matelas et autres meubles en bois. Des commerçants estiment à près de 300, le nombre de commerces jusque là consumés. Les flammes ont également attaqué un immeuble d’habitation, construit en matériaux définitifs. Le bâtiment R+4 qui jouxte les commerces a d’abord été léché par les flammes. Puis, le carrelage a cédé. Le feu s’est propagé dans le domicile. Les occupants de l’immeuble avaient pris le soin de déguerpir les lieux. Selon des témoignages, l’immeuble abrite dans le sous-sol un important dépôt de marchandises. Un autre magasin situé près de l’immeuble a été consumé en partie. Pas de certitude sur l’origine exacte de l’incendie. Certains riverains parlent d’un court-circuit survenu dans une boutique de vente de matelas située en face du Camp Bertaut. Des jeunes gens qui jouaient au ballon ont aperçu les premières colonnes de fumée et ont accouru. « La boutique en feu était fermée, et nous n’avions pas les clés. Quand les pompiers sont arrivés, les flammes n’étaient pas encore si importantes », a déclaré Bobbo, un riverain. Les secouristes de fortune et les commerçants n’ont pu sauver que quelques meubles. Le feu s’est propagé vers un magasin de stockage d’alcool et spiritueux. Puis, vers les autres commerces. Les marchandises constitués essentiellement de bois et de matelas, ont plutôt servi de combustibles et ont attisé les flammes. Le réseau électrique est resté sous tension plusieurs heures après le début du sinistre. Quelques crépitements ont résonné pendant l’incendie. Au moins cinq camion du Corps national des sapeurs-pompiers, des pompiers du Port et de l’aéroport de Douala ont été mobilisés pour la circonstance. L’action des « soldats du feu » a été ralentie par la difficulté d’accès à l’épicentre de l’incendie. « Les véhicules des pompiers ne peuvent pas emprunter la rue Pariso, où les sinistrés du dernier incendie ont été recasés », a déploré un commerçant. Un pompier a indiqué au reporter que les camions sont allés se ravitailler en eau du côté de la Salle des fêtes d’Akwa et au lieu-dit Carrefour Hôtel de l’air, au quartier Bonapriso. Mathias Mouendé Ngamo