Douala, samedi 10 avril 2021. Un enfanf fouille dans les décombres sur le lieu de l'incendie au quartier Bépanda Omnisports. Crédit Photo: Moustapha Oumarou

Le feu qui s’est déclaré autour de 11 h samedi 10 avril 2021 a réduit en cendres une maison construite en matériaux provisoires.

Peu avant 12 h samedi 10 avril 2021, un incendie s’est déclaré dans une maison d’habitation construite en matériaux provisoires au quartier Bépanda Omnisports situé dans le 5ème arrondissement de la ville de Douala au Cameroun. Les flammes ont réduit en cendres des vêtements, chaussures, manuels scolaires, pièces d’identification et bien d’autres.

Selon les témoignages recueillis sur les lieux, un électricien s’affairait à rétablir la lumière dans ladite maison lorsqu’un un court-circuit s’est produit. « L’électricien est sorti en courant disant qu’une ampoule s’est éclatée. Soudainement, les flammes ont envahi la maison. Etant donné que c’était une maison construite en matériaux provisoires, le feu a aussitôt réduit en cendres tout ce qu’il y avait dans la maison », raconte Christian Tchatchaouang, un secouriste de fortune.

Lorsque le feu a commencé, les occupants de la maison se trouvaient encore à l’intérieur, apprend-on. Plus de peur que de mal, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée. Les occupants s’en sont sortis sains et saufs. D’importants dégâts matériels sont à déplorer dans cet incendie survenu au quartier Bépanda Omnisports. « Ils n’ont rien pu sauver. Ils n’avaient que les habits qu’ils arboraient sur eux », indique Christian Tchatchaouang   

Alertés, les sapeurs-pompiers sont arrivés lorsque les flammes avaient tout consumé. « Je les ai appelés au moins quatre fois. Ils n’ont pas décroché. Quand ils sont venus, tout avait déjà brulé. Grace à la solidarité des voisins, nous avons pu circonscrire les flammes pour que ça ne puisse pas toucher les maisons voisines », souligne Christian Tchatchaouang. Au moment où nous quittions les lieux samedi, des jeunes du quartier fouillaient dans les décombres pour tenter de sauver ce qui pouvait encore l’être.

Moustapha Oumarou Djidjioua