Sur les traces de tata
- 12 juillet 2012
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Barbara Guassen. Le mannequin retenu pour l’Africa fashion week London en août prochain en Angleterre a pris sa tante pour modèle. Quand elle commençait à s’intéresser à la mode et au mannequinat en 2006, Barbara Edmonda Guassen avait en mémoire les prouesses de Douala Marie Béatrice, sa tante, qu’elle a vue couronnée 1ère dauphine à une édition de Miss Cameroun. Aujourd’hui, le mannequin de 24 ans est appelé à saisir sa chance à l’échelle internationale. Elle a été retenue avec Audrey Wato, un autre mannequin, pour représenter le Cameroun à la troisième édition de l’évènement international de mode baptisé Africa fashion week London, qui se tiendra du 3 au 4 août 2012 à Londres, en Angleterre. Haut d’1m80 pour 61 kg, le mannequin aux yeux noirs voit en cette expédition « une première, un privilège, une opportunité de représenter le Cameroun. J’aurais l’occasion de découvrir comment les autres mannequins travaillent », indique t-elle. Barbara commence son aventure dans le mannequinat en 2006 lors d’un évènement baptisé « La nuit du mannequin ». « J’étais en classe de Première. J’étais à la maison et je préparais mon Probatoire. Un moniteur est venu frapper à la porte. Il m’a dit qu’il voulait que je fasse partie de son agence pour un évènement de mode. Je ne connaissais même pas encore marcher avec les talons. C’étaient mes premiers pas. J’avais très peur », se souvient Barbara. Après l’accord de ses parents, la jeune fille intègre l’agence de mannequin Sub Star. Les défilés se succèdent. Elle participe à l’Annual show édition 2007. Elle figure trois années plus tard sur les affiches annonce dudit évènement. Elle prendra aussi part aux évènements de mode comme Afric’collection, fashion place, entre autres. Barbara Guassen est inscrite en 2ème année Biochimie à l’université de Douala. L’étudiante relève qu’il n’est pas facile de concilier mannequinat et études. « C’est beaucoup de nuits sans sommeil. En plus il faut rattraper les cours. Mais heureusement, ces désagréments ne durent qu’un moment, pas toute l’année », relève Barbara. Mathias Mouendé Ngamo