Un front de l’opposition créé à Douala
- 12 août 2012
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Alliance. Le Manidem, l’Upa et le Moci se sont réunis mercredi 8 août 2012 dans la capitale économique pour présenter le Front populaire pour la révolution panafricaniste. Un nouveau front des partis politiques de l’opposition camerounaise a été créé à Douala mercredi 8 août 2012. Le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem), l’Union des populations africaines (Upa) et le Mouvement citoyen (Moci) viennent de fédérer leurs forces au sein du Front populaire pour la révolution panafricaine. Les leaders desdits partis politiques se sont réunis hier à la permanence du Manidem au quartier Akwa pour présenter la nouvelle « plate forme » politique. Yimgaing Moyo, président du Moci, empêché, n’a pas pris part aux échanges. Selon les responsables des deux autres formations politiques, le Front populaire pour la révolution panafricaine est un regroupement des forces néopanafricanistes, progressistes, patriotiques et anti colonialistes. L’objectif majeur du Front est de « lutter pour le changement du système politique de domination », a indiqué Abanda Kpama, président du Manidem. Le Front entend dénoncer tous les accords passés avec les puissances extérieures et combattre la mainmise des occidentaux sur le Cameroun. La stratégie jusqu’ici retenue, va consister à regrouper tous les partis qui se réclament du patriotisme révolutionnaire, pour atteindre une masse critique de représentativité sur le plan parlementaire. «Nous ne faisons pas une alliance de partis, nous faisons des consultations. L’idéal, après toutes les démarches, est d’aboutir à la création d’un seul parti démocratique, qui va rompre avec le néocolonialisme », a relevé Hubert Kamgang, président de l’Upa. G7 Le Front populaire pour la révolution panafricaniste arrive sur la scène politique camerounaise, plusieurs mois après la mise sur pied d’un autre regroupement de partis de l’opposition au sein du G7. Pour les pionniers du nouveau front, leur organisation diffère de celui des sociaux libéraux du G7. Ils soutiennent que Le Front populaire pour la révolution panafricaniste est contre le culte du chef prôné au G7. Il n’a pas de conseillers occultes et il mène un combat de libération du peuple. Mathias Mouendé Ngamo