3,9 milliards F. Cfa pour indemniser les accidents en 2012
- 8 juin 2013
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Assurances. C’est le coût provisoire inscrit dans les livres des assureurs au Cameroun. En 2012, 2006 accidents impliquant des véhicules de transport public des voyageurs ont été enregistrés sur les routes au Cameroun, avec pour bilan 385 morts et 1963 blessés. Pour la seule ville de Douala la même année, 464 accidents ont entrainé la mort de 25 personnes et 310 autres blessés. « Le coût provisoire de ces accidents dans les livres des assureurs est de 3,9 milliards de F. Cfa. Des indemnisations énormes, mais qui auraient été plus élevées si les responsables desdits accidents, en souscrivant leur police d’assurance, comprenaient réellement ce que c’est que l’assurance et quelle police souscrire », relève Raphaël Fute, le président de l’Association des syndicats d’assurance du Cameroun (Asac). Toutes ces statistiques ont été avancées mercredi 29 mai 2013 à Douala, à l’occasion de l’ouverture d’un séminaire de formation pour les syndicats des transporteurs terrestres y compris les syndicats des mototaxis sur le thème « Connaitre l’assurance ». La formation, d’après les organisateurs, vise à apporter le maximum d’informations aux transporteurs, leur permettant de s’assurer à bon escient, pour une meilleure indemnisation en cas de sinistre. Raphaël Fute a cependant décrié des lenteurs dans la chaine d’information et de transfert de documents en cas de sinistre, qui ne facilitent pas toujours le travail des assureurs. Dans ladite chaine d’information on retrouve la gendarmerie, la police, le transporteur et sa famille. « Cette réaction rapide nous a fait défaut le 9 mai 2013 à Batouri, où un accident a fait 8 morts et plusieurs blessés », fustige le syndicaliste. Mototaxis Le Pool de coassurance des transports publics des voyageurs (Tpv) qui organise ce séminaire à Douala a invité à la table de discussions des syndicats de mototaxis. Il est question de régulariser ce secteur d’activité. Les mototaximen présents aux ateliers ont été appelé à suivre l’exemple du Rwanda. Une vidéo diffusée réalisée dans ce pays a permis de remarquer que le premier document du conducteur de moto est l’assurance. D’autres règles de sécurité encadrent également la profession au Rwanda. Il s’agit notamment du port du casque par le conducteur de moto et son client, le respect des feux de signalisation et des points de stationnement. « Les mototaxis sont identifiables. Leurs numéros de téléphone sont inscrits sur leurs casques et ils arborent des chasubles », a expliqué Aaron Lemb, directeur du Pool de coassurance Tpv. Mathias Mouendé Ngamo