30 millions F. Cfa emportés à la délégation régionale du Minesec Littoral
- 2 décembre 2013
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Braquage. L’argent dérobé vendredi 29 novembre 2013 représentait les frais de dossiers d’examen et les fonds Fenasco, entre autres. Des hommes armés, non encore identifiés, ont opéré un braquage à la délégation régionale du Ministère des Enseignements secondaires (Minesec) du Littoral, vendredi 29 novembre 2013. Les malfrats ont cambriolé le bureau du délégué régional, Guillaume Hondt, et y ont dérobé la somme de 30 millions de F. Cfa contenue dans le coffre-fort. Cet argent, selon une source à la police, a été réceptionné la veille, jeudi soir. Une partie des fonds était allouée à l’organisation des jeux Fenasco. Une autre partie de l’argent emporté représentait les frais de constitution de dossiers d’examen, et la caisse de « Solidarité enseignement secondaire ». Les malfrats ont aussi visité le bureau du comptable matières. Ils y ont emporté des bons de carburant d’une valeur de 1. 500. 000 F. Cfa, la somme de 600 000 F. Cfa en espèces, et un ordinateur portable, a-t-on appris. Les braqueurs sont repartis sans être inquiétés. Selon les témoignages, les malfrats ont fait irruption à la délégation régionale des Enseignements secondaires du Littoral au quartier Koumassi à Douala, vers 3 h vendredi 30 novembre 2013. Ils ont menacé le vigile en faction avec une arme, et ont pris la peine de le ligoter par la suite. Ils ont arraché les pommelles des portes à l’aide de « pinces monseigneur ». Aucun coup de feu n’a cependant été entendu dans le coin, durant toute l’opération des malfaiteurs. Vendredi vers 16 h, une « pince monseigneur » neuve, qui aurait probablement été utilisée lors du braquage, a été repéré par des usagers dans un petit drain près du portail du bâtiment de service public. La Division régionale de la police judiciaire du Littoral, (Drpjl) descendue sur les lieux un peu plus tôt avant cette découverte, a ouvert une enquête. Guillaume Hondt, le délégué régional du Minesec du Littoral, a été entendu. Les enquêtes se poursuivent. Mathias Mouendé Ngamo