Législatives et municipales 2013. Quatre partis politiques de l’opposition, à savoir le Cpp, l’Udc, l’Afp et l’Upc, ont uni leurs forces autour d’une plateforme.     Le Cameroon People’s Party (Cpp), l’Union démocratique du Cameroun (Udc), l’Alliance des forces progressistes (Afp) et l’Union des populations du Cameroun (Upc) ont uni leurs forces pour conquérir 284 sièges dans dix circonscriptions électorales, aux prochaines élections législatives et municipales du 30 septembre 2013. Les quatre partis politiques de l’opposition camerounaise se sont regroupés autour d’une plateforme, dont le slogan est : « Trop c’est trop ! Balayons le Cameroun pour construire une nouvelle République». La plateforme, d’après les différents signataires, va permettre d’obtenir la victoire électorale dans toutes les circonscriptions où ils se présentent, et impulser un « véritable » processus démocratique au Cameroun. L’alliance passée entre les quatre formations politiques va consister pour chacun des responsables des partis en jeu et ses électeurs, à se mobiliser derrière les candidats en lice dans les circonscriptions électorales ciblées. Pour les municipales, les électeurs des partis politiques de la plateforme sont appelés à voter le Cpp à Douala 1er, l’Udc à Douala 2ème, l’Upc à Douala 3ème, Douala 5ème et Bafoussam 1er et l’Afp à Douala 4ème. Soient 270 sièges à pourvoir. Aux législatives, les électeurs sont invités à faire bloc derrière l’Udc à Wouri Centre et l’Upc à Wouri Sud, Wouri Est et dans la Mifi pour décrocher 14 sièges à l’Assemblée nationale. Selon le projet de charte de la plateforme, les fonctions seront reparties de manière équitable. Le document précise que chaque parti politique présent sur la liste et ayant participé aux travaux de la campagne électorale se verra attribuer au moins un poste dans l’exécutif communal. La plateforme construite autour du slogan Trop c’est trop ! Balayons le Cameroun pour construire une nouvelle République» promeut l’union et la solidarité. Les membres s’engagent à lutter contre la fraude électorale, à « balayer »  la corruption, la pauvreté, la criminalité « toute cette saleté qui mine notre pays ». « Le peuple s’est réveillé. Le 30 septembre prochain, c’est la volonté du peuple qui l’emportera, et non la tricherie », a indiqué Adamou Ndam Njoya, le leader de l’Udc. D’après Edith Kah Walla, la présidente du Cameroon People’s Party, la plateforme a été ouverte à tous les partis politiques aspirant au changement. «Les membres du Paddec ont travaillé avec nous. Il n’y a pas eu de décision pour leur demander de partir. On a juste constaté que le leadership du parti ne participait plus aux réunions », a-t-elle expliqué. Mathias Mouendé Ngamo