Deux cadavres repêchés dans le Wouri
- 2 avril 2013
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Douala. L’une des dépouilles a été extraite de la carcasse d’un taxi qui s’est jeté dans le fleuve tôt dimanche 31 mars 2013. Un taxi de marque Toyota E 100, immatriculé Lt 970 DQ, a été extrait des eaux du fleuve Wouri à Douala lundi 1er avril 2013, à 12h43 minutes. Un cadavre y a été découvert sur le siège côté chauffeur. Le bras de la victime, un homme, pendait à l’extérieur de la vitrine. Des traces de blessures observées sur le bras et le dos de la dépouille laissent croire que l’homme s’est débattu avant de rendre l’âme. Le badge du véhicule enregistré au N°03686 porte le nom de Bouonmo Guillaume. Difficile de dire s’il s’agit de l’identité de la victime. Aucune pièce d’identification n’a été retrouvée sur le cadavre. D’après les dossiers du véhicule, la voiture appartient à dame Wache Mounamen Justine. Le taxi repêché hier lundi dans le Wouri s’est jeté dans le fleuve dimanche 31 mars 2013, autour de 6h30 minutes. Selon des témoignages, le véhicule avait à son bord six personnes et roulait en direction de Bonabéri. La voiture a basculé sur le côté droit du pont, à un endroit où des garde-fous avaient été détruits lors d’un précédent accident. Des plongeurs de Limbé appelés à la rescousse sont arrivés sur les lieux autour de 13 heures. «Des recherches ont été effectuées entre 13 heures et 17 heures dimanche, sans succès », a indiqué un responsable de la gendarmerie nationale. Le véhicule a été extrait des eaux finalement hier lundi, en présence du préfet du département du Wouri, Paul Naseri Bea. Peu avant la remontée du véhicule, un autre cadavre a été repêché non loin de la rive de Bonabéri. La victime n’a pas encore été identifiée. Son corps a été emporté par les sapeurs pompiers. « On ne peut pas dire avec certitude s’il s’agit d’un passager du véhicule repêché », a relevé un gendarme. On ignore encore les causes de cet accident survenu à une heure de faible circulation dimanche. Quelques sachets vides de whisky retrouvés dans le taxi font pencher pour la thèse d’une conduite en état d’ivresse. Mais seules les enquêtes de la police viendront faire la lumière dans cette affaire. Elles permettront sans doute aussi, de déterminer le nombre exact de passagers présents dans le taxi lors de l’accident. D’après les premiers constats, les pare-brises du véhicule au moment de sa sortie des eaux étaient tous brisés, à l’exception d’une seule, celle située à gauche, côté passager. Mathias Mouendé Ngamo