Douala. Le drame est survenu aux environs de 3 heures jeudi 22 mars 2012 au lieu-dit « Terminus-Bonamoussadi », dans l’arrondissement de Douala 5ème.   Il ne reste plus que des pans de murs noircis de la maison de Prudence, située dans une cité au lieu-dit « Terminus », au quartier Bonamoussadi à Douala. Un incendie qui s’y est déclaré jeudi 22 mars 2012 a tout réduit en charbon et en cendres. Le feu a emporté sur son passage la vie de Prudence, la propriétaire des lieux. La jeune fille, selon des proches, portaient en son sein un fœtus de cinq mois. Les flammes ont également calciné le petit Brandon, âgé de 6 ans, premier fils à Prudence. D’après divers témoignages, l’incendie s’est déclaré autour de 3 heures jeudi, alors que tout le monde dormait. Les habitants de la cité ont été alertés par les cris de détresse de Prudence. « Lorsque nous sommes sortis, il y avait du feu partout. On a appelé les secours aussitôt. En attendant leur arrivée, nous avons essayé de venir à bout des flammes avec des seaux d’eau et du sable», relate Didier Esso, un voisin. « Nous avons tenté de casser la porte, sans succès », ajoute un autre témoin. Les sapeurs pompiers arrivés sur les lieux quelques minutes plus tard, vont circonscrire les flammes. Sur le site de l’incendie vers 11 heures, une foule compacte était massée autour des dépouilles, conditionnées dans un sac en plastique. On pouvait encore observer les dégâts du feu. Les trois compartiments (chambre, cuisine et douche) de maison construite en matériaux définitifs ont visiblement été soufflés par les flammes. Le plafond et les tôles se sont envolés, laissant pour seul toit au domicile, le bleu du ciel. Les lattes de la charpente se sont transformées en charbon. Le frigo, les meubles, tout s’est consumé. Un compteur divisionnaire fixé sur la façade avant du studio n’a pas été touché. Les habitations voisines aussi n’ont pas été attaquées. L’origine de ce feu demeure encore un mystère chez les habitants de «Terminus Bonamoussadi ». Une enquête a été ouverte par les forces du maintien de l’ordre, descendues sur le lieu du drame. Mathias Mouendé Ngamo