Une fille de 15 ans égorgée à Douala
- 24 janvier 2013
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Assassinat. Dolance a été retrouvée morte, baignant dans une marre de sang dans un domicile au quartier Bonamoussadi, mardi 22 janvier 2013. La délégation régionale de la police judiciaire pour le Littoral (Drpjl) mène les enquêtes pour déterminer les circonstances exactes de la mort de Dolance, une jeune fille âgée de 15 ans. Mardi 22 janvier 2013, elle a été retrouvée morte, baignant dans une marre de sang dans un domicile situé au Bloc H du quartier Bonamoussadi à Douala, où elle exerçait comme ménagère. Au moment de la découverte macabre aux environs de 16 heures, la dépouille se trouvait près des toilettes, la gorge tranchée. La jeune fille était à moitié nue. Ce qui laisse penser à un viol. Mais, « seules les enquêtes vont confirmer ou non cette thèse. La police judiciaire s’en charge », relève une source au commissariat de sécurité publique du 12ème arrondissement. Alertés, les policiers de cette unité de police sont aussitôt descendus sur les lieux pour effectuer le constat. Les enquêteurs de la police judiciaire ont déposé la dépouille de la jeune fille à la morgue de l’hôpital Laquintinie de Douala. A en croire les témoignages, c’est un chauffeur de taxi qui a donné l’alerte au domicile de Rita Alerte Mapouna, la patronne de Dolance. « Il raccompagnait de l’école, l’enfant de la patronne de Dolance. Il a sonné à la porte pendant longtemps. Personne ne répondait. Il a contacté la dame par téléphone. Elle est venue. Dès qu’elle a ouvert la porte, on a vu la jeune femme étalée au sol dans du sang, près des toilettes », raconte un témoin. Les premières investigations de la police relèvent que ce mardi là, dans l’après-midi, un groupe de malfrats se serrait introduit dans le domicile de Rita Alerte Mapouna pour cambrioler. Dolance, la ménagère, seule présente à la maison à cette heure de la journée, a été poignardée au cou par les cambrioleurs. Elle a succombé à ses blessures. Les malfrats ont pris la fuite. « Ils ont emporté avec eux un téléviseur. Ils n’ont rien pris d’autres, pas mêmes les ordinateurs qu’il y avait dans cette maison. Rien d’autres», relève notre source policière. Mathias Mouendé Ngamo