Un mort sur le pont du Wouri

Accident. Deux blessés graves ont également été enregistrés dans le drame survenu jeudi 10 janvier 2013 à Douala.   Un accident de la circulation a fait un mort et deux blessés graves à Douala jeudi 10 janvier 2013. Le drame est survenu aux alentours de 15h30 minutes sur le bras mort du fleuve Wouri, non loin de la brigade territoriale de Deïdo. A en croire des témoignages concordants, les trois victimes, parmi lesquelles deux étudiants, allaient à bord d’une moto en direction du rond point Deïdo. Le conducteur du véhicule-deux-roues a tenté de dépasser un taxi roulant dans le même sens. Le taxi n’a pas cédé le passage. Le conducteur de la moto a alors entrepris de se ranger dans la file de véhicules. Pendant la manœuvre, la moto a été heurtée par un camion semi-remorque roulant à vive allure juste derrière. Les passagers ont été trainés sur plusieurs mètres sur la chaussée. Arnaud Nguegou Tefempa, un étudiant âgé de 21 ans, est mort sur-le-champ, le bassin broyé. Son corps a été déposé à la morgue de l’hôpital Laquintinie de Douala. Odjong Bessem Bissong, 18 ans, et Nelson Kandjo, les deux autres occupants de la moto, s’en tirent avec de larges ouvertures sur les cuisses. «Ils ont les testicules écrasés. L’un des blessés ne parlait plus lorsqu’il a été conduit à l’hôpital. Ce sera un miracle s’ils survivent », a confié au Jour un gendarme de la brigade territoriale de Deïdo. Les gendarmes de cette  brigade située non loin du lieu du drame ont été alertés par un « détonement ». Ils sont descendus sur les lieux pour effectuer le constat. Les policiers du commissariat de sécurité publique du 4ème arrondissement et les sapeurs pompiers sont également descendus sur le terrain. Le camion semi-remorque en cause, immatriculé LtTr 7553A, a été garé à la fourrière de la brigade. Le chauffeur du gros porteur qui a tenté de prendre la fuite après son forfait, y est retenu pour besoin d’enquête. Le 29 décembre 2012, un autre accident de la route a fait un mort au même endroit, dans les mêmes circonstances. Olivier Aounang, conducteur de moto, est décédé sur-le-champ après avoir reçu un choc sur la tête. Sa passagère s’en est tirée avec des fractures du pied et du bras. Mathias Mouendé Ngamo