Des acteurs multisectoriels reunis du 16 au 18 août 2023 font des propositions à prendre en compte dans la ŕédaction des nouveaux textes de cette loi devenue obsolète.

loi portant régime de l’eau au Cameroun vieille de 25 ans est devenue obsolète. Un quart de siècle après son adoption en 1998, le contexte et les usages de l’eau ont bien évolué. Dans le registre des manquements, il y a des acteurs, grands utilisateurs de l’eau, qui n’avaient pas été cités dans la loi.

“Le processus la création d’un organisme de bassin doit se reposer aujourd’hui sur un cadre juridique que la loi ne prend pas en compte.Il y a plusieurs processus qui sont bloqués parce que ce processus de révision de la loi n’a pas été fait”,

souligne Djibrilla Mohamadou, le secrétaire exécutif de Global Water Partnerschip Central Africa.

Il urge donc d’arrimer une nouvelle loi qui s’adapte au contexte actuelle des différents usages de l’eau. Le ministre de l’Eau et de l’énergie dans une décision la décision N° 000585/MINEE/CAB a mis sur pied un groupe de travail technique pour s’y pencher. Ledit groupe a élaboré un premier draft. Dans le Cadre de la revision de cette loi portant regime de l’eau, des démarches de consultation participative inclusive se poursuivent.

A l’instar de celle qui réuni différentes parties prenantes à Douala du 16 au 18 août 2023. Elle se déroule avec l’appui technique de Global Water Partnership, Afrique centrale et l’appui financier du GEF à travers le PNUD et la CBLT.

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Receuillir les préoccupations

D’après Madi Vondou, le directeur de la gestion de ressource en Eau au Minee, il est est question de recueillir les préoccupations, contributions et attentes des differents acteurs nationaux et internationaux pour arriver la nouvelle réglementation de l’eau au contexte actuelle.

“La démarche de consultation entamée aujourd’hui (ce 16 août 2023) va se poursuivre à travers d’autres ateliers pour que les acteurs réunis ici qui vont soulever des observations, s’assurent que leurs préoccupations aient été prises en compte dans le document final avant de le soumettre aux instances supérieures pour la suite de la procedure dadoption de ces textes-là”, a indiqué Madi Vondou.

Mathias Mouendé Ngamo