Braquage. Deux autres personnes blessées et une importante somme d’argent emportée au quartier Mambanda jeudi 10 mai 2012. Des hommes armés non identifiés ont tué une personne, blessé deux autres et emporté de l’argent au cours d’un braquage au domicile de Mandise Foeje, fondatrice d’un établissement scolaire à Douala. La scène s’est déroulée jeudi 10 mai 2012 au lieu-dit « Chico » au quartier Mambanda, dans l’arrondissement de Douala 4ème. Les présumés bandits armés de fusils de fabrication artisanale ont fait irruption chez Mandise autour de 2 heures. Ils ont tiré plusieurs coups de feu en l’air, pour dissuader les habitants du coin. Claude Zeufack, un voisin âgé de 50 ans, a volé au secours de Mandise, sa bailleresse. Il a été stoppé par un des malfrats. Malgré ses supplications, le braqueur a tiré sur lui à bout portant. Une balle s’est logée dans ses côtes et lui a porté le coup fatal. Son corps a été déposé à la morgue. Un vigile en faction dans un parking proche a également été blessé au cours de l’attaque des braqueurs. Il est sous soins dans un centre de santé de la ville. Roméo Sontsepieu, un autre habitant de Mambanda affirme qu’il a reçu des débris de balles au niveau de la poitrine. Quelques traces sont d’ailleurs visibles sur son torse. Selon des témoignages, les malfrats agissaient à visages découverts. Un groupe de bandits montait la garde à l’extérieur du domicile de Mandise. Trois autres braqueurs se sont introduits dans la maison en défonçant la porte d’entrée. Ils ont rejoint la propriétaire des lieux dans sa chambre, par une ouverture dans le plafond. Les malfrats ont tiré six balles dans les jambes de la dame et lui ont réclamé la somme de 5 millions de F. Cfa. «Ils ont menacé de tuer ma mère. Ils sont venus ensuite dans ma chambre et ont cassé la porte. Ils ont braqué l’arme sur moi et m’ont demandé de leur remettre le sac d’argent. Ce que j’ai fait», raconte la fille de Mandise Foeje. Elle ne se prononce pas sur le montant emporté par les cambrioleurs. Les braqueurs ont pris la fuite à l’arrivée de la police alertée. Mathias Mouendé Ngamo