Protestations. Les fidèles de la paroisse Galed sise au quartier New-Bell s’opposent à la réhabilitation d’une ancienne d’église destituée. Le Révérend Clément Mouko, pasteur à l’église presbytérienne du Cameroun, n’a pas pu tenir sa première assemblée dimanche 29 avril 2012 à la paroisse Galed sise au quartier New-Bell à Douala. L’officiant a trouvé la porte du temple fermée et les fidèles assis à quelques encablures de la paroisse. Pendant le culte prévu à 10 heures, le pasteur nouvellement affecté devait procéder à la réhabilitation de Jeanne Eliane Mayaga, une ancienne d’église récemment destituée. De nombreux fidèles s’opposent à cette levée de sanction décidée par le synode, une instance supérieure de l’église. Ils s’érigent en outre contre la procédure employée par l’ancienne d’église pour relever appel de la décision. « La décision de réhabiliter Jeanne Eliane Mayaga comme ancienne d’église n’est pas normale parce qu’elle n’a pas suivi les voies de recours adéquates dans pareille circonstance et au regard de l’acte qu’elle avait commis en plein culte, en bousculant une fidèle », martèle Etienne Nsing, un fidèle. Pour faire appel de la décision, Mayaga pouvait se rapprocher de la session qui l’a destituée, soit interpeller le consistoire, explique Samuel Yang, un ancien d’église. Il relève que Jeanne Eliane Mayaga a outrepassé ces deux premières juridictions religieuses pour aller directement saisir le synode centre. Les origines du climat précaire qui règne actuellement à la paroisse Galed remontent au mois de février 2012. Pendant un culte, l’ancienne d’église Jeanne Eliane Mayaga brutalise une fidèle. Une session est aussitôt convoquée. Elle décide de la destitution du poste d’ancienne d’église de Jeanne Eliane Mayaga. L’ancienne d’église relève appel de cette décision auprès du synode centre. Quelques temps après, le pasteur de la paroisse Galed, Henry Assoa est affecté à la paroisse Galed d’Oyack en remplacement du Rev Clément Mouko qui prend fonction le 10 avril 2012. Le Rév Clément Mouko assure qu’il était venu au temple ce idmanche là « pour exécuter une décision qui a été prise au synode ». Mathias Mouendé Ngamo