Douala aux Couleurs urbaines
- 12 décembre 2012
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Musique. Débutée mardi 11 décembre 2012, la sixième édition de ce festival se tient jusqu’au 16 décembre prochain. Pour cette sixième édition, le festival Couleurs urbaines, qui se tient habituellement au Camp Sonel à Yaoundé, a installé son village à Douala, au stade Soppo de Bonapriso. Mardi 11 décembre 2012, à l’ouverture des festivités, le public avait droit en soirée à la prestation des artistes Nicole Mara, Prosby, Grace Bethel, Mony Eka de Petit Pays. Il y avait aussi de la danse battle et du painting show au programme. C’est pratiquement le même calendrier qui sera respecté jusqu’à l’apothéose de Couleurs urbaines, le 16 décembre prochain. 24 artistes ont été retenus pour animer les soirées. On y retrouve des noms comme Sergeo Polo, Stypak Samo, Letis Diva, Carlos K, Daara j du Sénégal et Jey Liba du Togo. Dès 10 heures tous les jours, le public peut déjà visiter à travers la foire, les différents stands disposés pour la circonstance. Le visiteur a le choix entre les stands de mode, de design, de gastronomie, de tatouages, de Body Painting, de graffiti et de jeux et attractions. « Cultures urbaines promeut toutes les cultures urbaines. Le festival fédère toutes les expressions artistiques urbaines », déclare Hans Mbong, le promoteur du festival. A en croire Hans Mbong, l’objectif du festival Couleurs urbaines est de promouvoir les arts qui ne sont pas très connus du public, comme la danse, la peinture, les jeux, entre autres. « Le festival voudrait montrer le potentiel des jeunes artistes, les amener à comprendre qu’ils peuvent vivre de leur art. Nous recherchons les moyens pour les accompagner», affirme t-il. Aux éditions précédentes, le festival a connu la participation de directeurs artistiques des festivals de hip hop internationaux, notamment celui du festival Gabao qui se tient au Gabon. «Des jeunes ont déjà été retenus par ces directeurs de festivals étrangers, pour des projets », se félicite Hans Mbong, qui promet des couleurs à cette sixième édition du festival. Mathias Mouendé Ngamo