Douala. Les agents des antennes communales bénéficient de l’appui des chefferies et des associations dans l’opération de distribution des cartes biométriques.   Les antennes communales d’Elections Cameroon (Elecam) à Douala ont trouvé une nouvelle formule de distribution des cartes biométriques. Des agents d’Elecam se déploient jusque dans les quartiers reculés du centre ville, pour se rapprocher le plus des potentiels électeurs. A l’antenne communale Elecam de Douala 2ème, un programme détaillé, affiché sur un mur, indique de nouveaux points de distribution repartis dans des chefferies, des foyers culturels et des établissements scolaires. L’opération a été entamée le 1er juillet 2013 et va s’étendre jusqu’au 31 juillet prochain. Trente quartiers sont concernés dans l’arrondissement de Douala 2ème. Les agents d’Elecam séjournent pendant trois jours dans chacun des sites retenus. « Il y a eu une réunion le 27 juin avec les chefs de quartiers et les leaders d’association. Les chefferies ne servent que de site. Ce sont les agents d’Elecam qui manipulent les cartes biométriques et retournent le reste du lot à l’antenne, tous les soirs», explique Zakari Mohamadou Abdou, chef d’antenne communale de Douala 2ème. Zakari mohamadou Abdou relève qu’avec cette méthode, le nombre de cartes distribuées à Douala 2ème est passé de 20 000 il y a un mois, à près de 36 000 cartes. A l’antenne communale de Douala 1er, la distribution des cartes biométriques dans les quartiers a débuté depuis le mois de juin dernier. « Nous effectuons des descentes ciblées. Nous allons dans les coins reculés », affirme Grace Désirée Ngasse, chef d’antenne communale de Douala 1er. Elle relève que le déploiement des agents est facilité par l’action des élites des quartiers qui se chargent d’établir une liste des potentiels électeurs. « Mais ce sont les agents d’Elecam qui distribuent les cartes, sur la base des listes préétablies», précise Grace Désirée Ngasse. Elle indique qu’un point de retrait des cartes a été créé à la salle des fêtes d’Akwa, il y a une semaine. Un véhicule circule dans les quartiers pour informer les populations de la présence de ce point de retrait. Mathias Mouendé Ngamo