Célébration. Les habitants des quartiers de Douala ont célébré la deuxième édition de “la fête des voisins” dimanche 3 juin 2012.   Une image qui captive. Des habitants du quartier Bonapriso assis ensemble sous une même tente dressée dans une rue. Chacun arrive avec des gâteaux, des cannetes de bière et autres victuailles. L’ambiance est détendue. On discute, on se partage les paquets, on fait connaissance. Cette scène n’est pas habituelle dans ce quartier huppé de Douala. Les habitants du coin, des occidentaux pour la plupart, sont d’ordinaires barricadés dans leurs domiciles. Ils se sont mis ensemble ce dimanche 3 juin 2012 pour célébrer la fête des voisins, la deuxième édition du genre au Cameroun. «Je suis vénézuélienne. Mais je remarque que les gens s’efforcent de m’écouter malgré mon français approximatif. C’est tout simplement magnifique de se retrouver ainsi et échanger avec des voisins qu’on ne connaît pas », indique Karmen Bello. Au quartier New-Bell, la fête est plus « électrique ». Les habitants, une centaine, se sont donné rendez-vous entre deux maisons au lieu-dit “Seben Djongo”. Les festivités s’articulent ici autour de concours de danse et animations diverses. Les voisins sont assis autour d’un grand buffet apprêté pour la circonstance. Il n’est pas possible de passer dans les environs sans être interpellé par le grand bruit qui s’échappe du lieu des réjouissances. Les habitants sont encore en place à 21 heures. D’autres sites de célébration de la fête des voisins sont localisés dans les quartiers Bonabéri, Makèpè, Ndogbong et Village de Douala.  La fête des voisins est organisée depuis 2011 au Cameroun par l’association Générosité-entraide-Solidarité (Ges) Cameroun. Le but est d’amener les uns et les autres à tisser des liens d’amitié, de solidarité et de bons voisinages. Pour cette deuxième édition, le quartier Bonapriso s’est joint aux festivités. D’après Me Stephan Djegip, membre de Ges Cameroun, « la sensibilisation n’a pas été trop difficile à Bonapriso. Les habitants à majorité étrangers, connaissent déjà le concept qui est né chez-eux, en occident ». « Nous encourageons les habitants à entretenir la dynamique la dynamique de bon voisinage et chercher comment s’unir et mener des actions pour l’amélioration des conditions de vie dan leur quartier », souhaite Caroline Tchakounté, la présidente de Ges Cameroun. Qui donne rendez-vous à l’édition 2013. Mathias Mouendé Ngamo