Urban show célèbre son 1er anniversaire
- 12 février 2012
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Hip hop. Un concert live a été organisé à cet effet dimanche 5 février 2012 à l’esplanade de l’Institut français de Douala. Esplanade de l’Institut français de Douala (ancien Ccf) ce dimanche 5 février 2012 à Akwa, il est environ 18 h. Un podium géant est dressé sur l’une des deux voies du boulevard de la Liberté. Des artistes de hip hop défilent. Chacun apporte de son flow et agence les rimes à sa manière, pour capter le plus l’attention du public. Un public plutôt très engagé et surchauffé, qui n’hésite pas à accompagner les artistes dans les refrains et autres improvisations. Et voilà qu’une dame toute endiablée, que certains ont vite fait de nommer « le mascotte d’Urban show», s’enroule au pied du podium, traversée par les vibrations d’une chanson. Elle se relève un instant. Elle fixe les artistes, change d’emplacement, puis reprend corps avec la musique. Elle n’a pas l’air de connaître les textes en cœur, mais rien ne l’arrête. Le public aussi. Les spectateurs et artistes de hip hop ainsi regroupés célèbrent le premier anniversaire de l’évènement culturel de promotion de hip hop baptisé « Urban show ». Le rappeur Mystère ouvre le bal des prestations scéniques. A travers ses textes, il vient rappeler à tous que chaque être humain a des qualités et des défauts. « Chacun à son enfer/chacun son paradis », pour chanter avec l’artiste. Alberto les clés son of God suit sur le podium, puis c’est au tour du rappeur Vbh de monter sur scène. Il interprète des titres de son deuxième album à venir. Il fait découvrir au public les chansons « Africa » et « Ngolowakè ». Dans ce dernier titre, il s’insurge contre ces gens qui ne sont jamais satisfaits et en demandent toujours plus ce qu’on les offre. Avec un instrumental de l’artiste Isnebo, Vbh clôture son passage par une mixtape. Le slam est aussi à l’honneur à cette fête du hip hop. Le slameur Marsi, guitare en main, vient promener l’auditoire à travers l’histoire du monde et de l’Afrique. Il présente l’âme de son slam. Qui n’a rien à voir avec le génocide rwandais, les guerres et les injustices en Afrique. Mais « l’âme de mon slam c’est Yes we can/ c’est i have a dream comme Martin Luther King», dixit Marsi. Le slameur termine sa prestation avec la chanson “les vertus et les vices”. Plusieurs autres artistes de rap donnent de leur voix. Hobscur, l’auteur de « menaces sur ma planète », Boudor et les autres. Des artistes de Rn’b sont de la partie, notamment « le prince » Franky P, « le king » Duc-Z, Mike Peter. Sultan Oshimin, Lauren B au rang des artistes reggae n’ont pas décliné l’invitation. La fête connaît une coloration autre autour de 19h30 mn avec la montée sur scène des danseurs du crew Boogy dance. Véritables acrobates, les danseurs émerveillent. Les enchainements des mouvements et les figures réalisées suscitent l’admiration de l’assistance. Des applaudissements suivent. L’anniversaire de « Urban show » met aussi au devant de la scène le street wear. Un défilé de mode des tenues de designers de hip hop locaux dévoile le savoir-faire de jeunes camerounais. Des stands d’exposition sont en outre dressés derrière le public. Toutes les disciplines du hip hop sont pris en considération à cette fête, pour que brille encore plus la flamme du Urban show, dès le lendemain de ce premier anniversaire. Happy birthday Urban show Mathias Mouendé Ngamo