Douala : Rebecca Enonchong en garde à vue à la Légion de gendarmerie pour “outrage à magistrat”
- 11 août 2021
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L’entrepreneure Tech interpellée mardi 10 août 2021 a été présentée chez le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Douala-Bonanjo mercredi.
Rebecca Enonchong va passer sa deuxième nuit à la Légion de gendarmerie du Littoral à Douala. L’entrepreneur Tech y a été reconduite mercredi 11 août 2021 autour de 18h, après un séjour de près de quatre heures au Tribunal de première instance (Tpi) de Douala Bonanjo. Elle y a été admise mercredi autour de 14h. Si ses avocats n’ont pas souhaité s’exprimer pour le moment, les informations collectées auprès des personnes mobilisées pour la cause indiquent que la Tech Woman qui compte parmi les 50 africains les plus influents est poursuivi pour « outrage à magistrat».
Mais selon Edith Kah Walla qui suit cette affaire de près,
« il n’y a aucune plainte écrite contre madame Enonchong. Il n’y a aucune convocation. Aucun mandat. Les gendarmes ont mentionné dans leur procès-verbal qu’ils ont reçu des instructions de la part du procureur général pour retenir madame Enonchong sur la charge d’outrage à magistrat »,
a détaillé Kah Walla, la présidente du Cameroon People’s Party (Cpp) mercredi autour de 17h.
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La femme politique et membre de la société civile camerounaise a déploré aussi le fait que le procureur de la République près le Tpi de Douala-Bonanjo ait fait savoir qu’ « il attendait les instructions du procureur général ».
2ème nuit à la Légion pour Rebecca Enonchong
Rebecca Enonchong est donc retournée à la Légion de gendarmerie du Littoral mercredi vers 18h. Elle s’était rendue pour la première fois dans cette unité mardi 10 août 2021 à la suite d’un appel téléphonique lui demandant de s’y présenter. Elle s’y est rendue et a été retenue.
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#FreeRebecca
La promotrice de plusieurs entreprises et lauréate de plusieurs prix à travers le monde aurait demandé qu’un seul et unique enquêteur soit rattaché au dossier dans le cadre d’une affaire dans laquelle elle a est citée. C’était là, le début d’une nouvelle « affaire » pour laquelle elle a été immédiatement placée en garde à vue. Sur la toile, une grande mobilisation s’est depuis lors créer sous le hashtag #FreeRebecca pour exiger sa libération.
Mathias Mouendé Ngamo
