Performance: Quand Agathe Djokam soigne les maux avec les mots, la danse et la musique

Dans sa nouvelle création baptisée « Jump Mind-Page après P’âge » la danseuse camerounaise propose une thérapie aux maux du quotidien.

C’est lors de la rencontre-échange samedi 28 août 2021 que l’artiste, danseuse et chorégraphe, Agathe Djokam Tamo a présenté au public son projet intitulé Jump Mind-Page après P’âge. Il s’agit d’un concept artistique qui selon elle, concilie deux univers à savoir « Jump Mind » qui est un travail porté sur le saut à la corde afin d’amener chaque individu à découvrir une forme de motivation en soi à travers l’exercice physique pour atteindre le mental; et « Page après P’âge » qui est un recueil permettant de transformer les maux par les mots afin de parvenir à une énergie positive.

Le message que la danseuse veut faire passer à travers cette thérapie est celui de faire comprendre à son environnement qu’il ne faut pas abandonner face aux difficultés de la vie et de trouver en soi une forme de motivation de détermination.

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Dans les détails, « Jump Mind » comme saut à la corde a pour mission première de motiver. La jeune artiste, danseuse et chorégraphe explique qu’elle a commencé un saut après l’autre pour être là où elle est aujourd’hui. Agathe Djokam Tamo n’entend pas s’arrêter en si bon chemin.

Une création en pleine période de Covid-19

« J’ai commencé avec un défi de 10 sauts. Aujourd’hui, au niveau de 20 000 sauts à la corde sans arrêt, je ne m’arrêterai pas. Tour à tour, il s’agit de dépasser les épreuves et trouver une raison valable à ce souffle encore présent »,

confie-t-elle.

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La jeune camerounaise ne s’est pas limitée à faire du saut à la corde étant sur place. Ce saut lui a permis d’aller vers son public dans le but d’aborder les populations dans leurs milieux d’activités afin de fédérer les énergies positives.   

La pandémie de la Covid-19 survenue en 2020 permet à Agathe Djokam Tamo de se découvrir un autre de ses talents cachés dans le domaine de l’écriture.  En effet, en 2020 pendant les périodes de confinement, Agathe Djokam Tamo, fait savoir que plus de 20 dates de spectacles et des tournées ont été soit reportées ou simplement annulées. Elle relève aussi que cette pandémie a causé beaucoup de difficulté sur le plan financier, matériel et surtout humain. C’est pour donc redonner le goût à la vie qu’elle s’est inspirée de tous ces faits pour écrire son recueil intitulé Page après P’âge. Il comprend 53 pages subdivisé en trois parties.

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Des soins infirmiers aux soins de l’humain

A la base, Agathe Djokam Tamo est diplômée en soins infirmiers. Avec le temps, elle s’est découverte une passion pour l’art.

« Je suis arrivée à un moment de ma vie où il fallait faire un choix. Et j’ai choisi d’embrasser pleinement l’art comme métier », déclare-t-elle.

L’objectif recherché dans le projet « Jump Mind-Page après P’âge », est d’inciter les populations locales et internationales à découvrir autrement leur courage et leur motivation. Sa cible est tout le public. Car Agathe Djokam Tamo compte bien effectuer avec l’art, « le tour des cœurs à travers le monde ». Aujourd’hui, l’ex-infirmière qui examine désormais l’humain sur les aspects de son mental, de son cœur et de son âme soigne les maux de la société avec les mots, la danse, la musique et le sport. Ce dimanche 29 août 2021, l’artiste Agathe Djokam donnera une représentation de “Jum Mind Page après P’âge” en plein air à la Rue de la Joie au quartier Bali à Douala (ancien secrétariat Bali), dès 18h.

Moustapha Oumarou Djidjioua