L'artiste Ndedi Eyango, parrain de l'évènement Préservons nos enfants édition 2011.

Les artistes Ndedi Eyango, Queen Eteme, Krotal et de l’humoriste Major Asse se produisent ce soir au Castel hall de Douala dans le cadre du concept “Préservons nos enfants”.    

« Les enfants ont besoin de notre encadrement. Nous les parents devons préparer leur futur ». Ces mots sont de Ndedi Eyango. L’artiste s’exprimait ainsi au cours d’une conférence de presse à Douala, en vue de la préparation de la deuxième édition du concept « Préservons nos enfants ». Il s’agit en fait d’un concert de musique qui vise la sensibilisation du grand public sur les abus sexuels que subissent les enfants. Pour cette édition, le Castel Hall de Douala a été choisi pour abriter ce 30 mars 2011 la soirée spectacle.

Sur le podium, les artistes Ndedi Eyango, Queen Eteme, Krotal, Tizeu No Name Crew et Marsi vont apporter de leur voix pour décrier les abus sexuels dont sont victimes 4000 enfants au Cameroun, d’après des chiffres du Cercle international pour la promotion de la création (Cipcre). De l’humour également au programme avec une prestation attendue de l’humoriste le plus en vue de l’heure, Major Asse. Pendant trois heures, chants, rires, défilés de mode et appels à dons vont meubler la soirée.

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Préservons nos enfants

« On ne peut certes pas éradiquer un mal le temps d’un concert, mais cette action fait partie des éléments de sensibilisation pour réduire le phénomène »,

reconnait Ndédi Eyango, parrain de l’évènement et par ailleurs ambassadeur du fonds des nations unis pour le bien-être des jeunes et des femmes. « Préservons nos enfants » est une initiative de l’association de prise en charge des personnes violées, dénommée « La Colombe ». Le concert s’inscrit dans le cadre des activités en rapport avec la journée mondiale contre l’exploitation sexuelle des enfants célébrée le 04 mars de chaque année. Une causerie éducative avait déjà été organisée par « La Colombe » le 02 mars dernier à Douala, où il avait été recommandé aux élèves de briser le silence en cas d’abus sexuel.

Mathias Mouendé Ngamo