Des chiens meurtriers à Bonabéri
- 17 octobre 2013
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Douala. Simon Gahne faisait du footing lorsqu’il a été attaqué par deux fauves, non loin de son domicile. La Division régionale de la police judiciaire du Littoral (Drpjl) a ouvert une enquête vendredi 11 octobre 2013, pour retrouver le propriétaire de deux chiens (un mâle et une femelle) de race « Berger allemand ». Les fauves ont attaqué et tué un habitant du quartier Bonabéri âgé de 40 ans. Les témoins racontent que vers 5 h ce vendredi-là, Simon Gahne, le boutiquier du coin, faisait du footing dans un petit stade de football situé derrière le lycée bilingue de Bonabéri, comme à l’accoutumée. Les deux bergers allemands ont mordu la victime au niveau du cou, des bras et des jambes. Simon Gahne a succombé à ses blessures. Il est décédé sur-le-champ. Son corps a été déposé à la morgue de l’hôpital de district de Bonassama. Il a fallu l’intervention des forces de l’ordre pour maitriser les bêtes qui ne reculaient pas devant quelques vaines initiatives des populations. « Un voisin se rendait à son lieu de service avec son véhicule vers 5h30, lorsqu’il a aperçu les deux chiens sur Simon. Il a fait des jeux de phare et il a klaxonné. Les animaux n’ont pas bougé. Sa voiture s’est embourbée. Il a aussitôt appelé la police», indique Sergeo, un habitant de Bonabéri. Les policiers de l’Equipe spéciale d’intervention rapide (Esir) et ceux du commissariat central n°3 et du commissariat de sécurité publique du 5ème arrondissement sont descendus sur les lieux. Les hommes en tenue ont utilisé près de quinze balles pour venir à bout des bêtes meurtrières. La femelle a été tuée en premier. Le mâle, touché, s’est d’abord refugié dans une broussaille alentour, avant d’être « cueilli » à son tour. Jusqu’à 13 heures vendredi, les restes des bêtes étaient encore étalés sur le sol à Bonabéri, non loin du lieu de leur attaque. Un dresseur de chien repéré dans le voisinage a indiqué à la police que les bêtes n’appartiennent pas à une société de gardiennage. L’expert a avancé cette analyse après observation du collier autour du cou de l’une des bêtes. Mathias Mouendé Ngamo