Douala. Bertrand Ebombè, le chauffeur qui a fondu dans la nature avec 50 millions de F. Cfa mardi 2 avril 2013, aurait quitté le pays. Bertrand Ebombè, le chauffeur de Transval Cameroun qui a fondu dans la nature avec la somme de 50 millions de F. Cfa mardi 2 avril 2013 à Douala, reste introuvable. Les antigangs du Bureau de lutte contre la grande criminalité à Bonanjo conduisent les investigations pour retrouver les traces du principal suspect. « Les enquêtes sont encore en cours. On ne peut rien vous dire pour l’instant», a déclaré un enquêteur au reporter, hier mardi 8 avril 2013. Mais une autre source proche de Transval Cameroun croit en savoir un peu plus dans cette affaire. Elle confie que d’après les enquêtes jusqu’ici menées, Bertrand Ebombè aurait quitté le pays. Le reporter n’a pas pu rencontrer les responsables de Transval Cameroun pour plus de lumière. Pour cause, les entrées sont filtrées à la direction générale de l’entreprise au quartier Bonapriso. Un vigile en faction ce lundi 8 avril 2013 est strict. « Vous avez pris un rendez-vous ? Ici c’est comme une banque. La sécurité est de mise. Il y a des caméras de surveillance un peu partout. On se fait annoncer et la personne accepte de vous recevoir, avant que nous vous laissons traverser le portail », renseigne le vigile. Il nous recommande d’attendre une arrivée potentielle d’un responsable, à l’extérieur de la société. Un employé de Transval Cameroun rencontré, affirme que le travail a repris normalement après le forfait de la semaine dernière. « Il y a juste les responsables de la société qui sont appelés de temps en temps à se rendre à la gendarmerie», indique t-il. « Je n’ai pas plus d’amples informations. Je ne me suis pas beaucoup intéressé à cette affaire. Vous pouvez poser beaucoup de questions et être suspecté à la fin », craint notre homme. On se souvient que mardi 2 avril 2013, Bertrand Ebombè, chauffeur à Transval Cameroun, a fondu dans la nature avec la somme de 50 millions de F. Cfa. D’après les témoignages, le fourgon de l’entreprise chargée du transport d’argent des sociétés vers les banques, n’avait ni policiers, ni gendarmes à son bord ce jour-là. Après une demi-journée de travail, le fourgon s’est rendu du côté de la zone industrielle de Bassa vers 11 heures. Les employés présents dans le fourgon sont descendus du véhicule et se sont rendus dans une société de la place pour continuer l’opération de « ramassage ». De retour vers la camionnette, le chauffeur ne s’y trouvait plus. Des habitants ont affirmé l’avoir vu sortir du fourgon avec un sac à la main. Il aurait ensuite emprunté une moto pour une destination inconnue. Des employés de Transval Cameroun en service ce mardi-là ont été entendus à la gendarmerie. Mathias Mouendé Ngamo