9 Caméricains au pays
- 9 juin 2012
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Retour aux sources. En séjour au Cameroun jusqu’au 11 juin 2012, ces Américains viennent se reconnecter avec leurs terres ancestrales. Neuf Américains d’ascendance africaine vont passer une dizaine de jour au pays. Sur invitation de la fondation Afric’Avenir international basée à Douala, ils sont venus se reconnecter avec leurs terres ancestrales. Quatre personnes, dont Kaari Aubrey, Fatima Halim, Akua Duku Anokye et Imani Omiokan Muhammad, ont d’abord posé leurs valises. Ils ont été rejoint par cinq autres « Caméricains » vendredi 1er juin 2012. Les neuf « Caméricains » proviennent tous de l’Etat d’Arizona, où ils sont domiciliés et exercent comme enseignant, psychothérapeute, chercheurs, entre autres. « Je suis venue plusieurs fois en Afrique, mais pas au Cameroun. Je suis là aujourd’hui pour connaitre ma culture, apprendre un peu plus sur mes ancêtres », a déclaré Fatima Halim au cours d’une conférence de presse donnée à Douala jeudi 31 mai 2012. En tête de cette délégation de neuf « Caméricains », on retrouve Muni Lisa Aubrey. Elle faisait déjà partie de la première vague d’Américains venus se reconnecter avec la terre de leurs ancêtres au mois de janvier dernier. La « Caméricaine » explique qu’elle est repartie aux Etats-Unis d’Amériques à l’effet de revenir avec sa fille Kaari Aubrey. Cette dernière, toute émue, ambitionne déjà d’investir pour les enfants au Cameroun. Durant leur séjour, les « Caméricains » vont se frotter aux réalités du pays. Ils vont notamment participer à des soirées de contes et de projection de films africains. Ils se rendront également dans les localités telles que Limbé, Bimbia, Yaoundé, Bamenda, Bafia, Bafoussam, Kribi. Le programme prévoit en outre la participation à la cérémonie anniversaire de la transmission du pouvoir de Sa Majesté le chef de Bonendalè, Ndumbè Tukuru Abel, à son fils Sa Majesté Ndumbè Emmanuel. Des arbres seront plantés à l’occasion, par la communauté locale et les Africains-Américains. « L’Afrique est comme un baobab coupé. Une partie restée au sol nous représente. L’autre partie tombée à l’eau c’est vous, nos frères Caméricains. Il faut recoller les morceaux pour en faire un seul arbre. Planter ces arbres à Bonendalè est une symbolique. C’est donner un nouvel espoir, une nouvelle vie », a révélé le prince Ndumbè Emmanuel. D’après le prince kum’a Ndumbè 3 de la foundation Afrique Avenir international, 30 autres Américains qui ont découvert leur origine au Cameroun attendent déjà de faire partir de la prochaine expédition. La fondation pense intégrer les futures délégations de « Caméricains » dans des familles locales, pour permettre une « reconnexion » rapide avec les racines africaines. Mathias Mouendé Ngamo