Grogne à l’hôpital Cebec de Bonabéri
- 22 avril 2014
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Douala. Depuis un mois, les employés de cette formation hospitalière sont à couteaux-tirés avec le médecin chef, Richard Etoke. Le climat reste tendu à l’hôpital protestant Cebec de Bonabéri, dans l’arrondissement de Douala 4ème. Depuis bientôt un mois, le personnel de cette formation hospitalière et le médecin chef, Richard Etoke, sont à couteaux-tirés. Lundi 14 avril 2014, les infirmiers de Cebec ont observé un mouvement d’humeur, le quatrième en moins d’un mois. Cette fois-ci, le personnel criait son indignation à la suite d’une décision rendue par l’Union des églises baptistes du Cameroun (Uebc) qui assure la direction de l’hôpital protestant. Les responsables de l’église ont entériné la note de service signée du médecin chef, portant mutation de postes de 51 employés de l’hôpital. Ladite note N°01/03/2014/D, datée du 27 mars 2014, n’avait pas été bien accueillie au sein du corps médical. Les infirmiers estiment que cette note de service « à têtes chercheuses » cible des personnes qui dénoncent la « mauvaise » gestion du médecin chef et réclament son départ. Une infirmière en service à Cebec, concernée par la mutation de postes, constate que cette note de service reclasse le personnel à des postes inférieurs aux précédents. Sur la liste, un employé en service à la morgue de Cebec a été affecté au service d’entretien à l’annexe de l’hôpital protestant Cebec située au quartier Makèpè, dans l’arrondissement de Douala 5ème. Un employé de la Caisse informatique a quant à lui été affecté au magasin. Le 02 avril 2014, des lettres de démission ont été servies aux employés mutés qui n’ont pas pris leurs nouvelles fonctions. Au lendemain de la publication de la note de service de Richard Etoke annonçant cette mesure disciplinaire, le personnel a organisé un mouvement d’humeur dans l’enceinte de l’hôpital. Ils ont interrompu la manifestation après la descente sur le terrain du sous-préfet de Douala 4ème. L’administrateur civil avait demandé aux infirmiers de surseoir à la grève, le temps pour lui de voir clair dans cette affaire. Lors de précédents mouvements d’humeur, le personnel de l’hôpital a dénoncé les mauvaises conditions de travail et environ 37 mois d’arriérés de salaire. Mathias Mouendé Ngamo