Festi Plantain 2024 : Un match entre les anciens footballeurs brésiliens et camerounais pour promouvoir la banane plantain

L’édition 2024 du Festival international de la Banane plantain, soutenue par Les Boissons du Cameroun, offre deux rencontres de football à Douala et Yaoundé mettant aux prises d’anciennes légendes.

Un match de football pour booster la filière banane plantain. C’est en tout cas l’une des idées phares derrière le Festival international Banane Plantain (Festi Plantain), dont le coup d’envoi de la 3ème édition a été donné à Douala le vendredi 06 décembre 2024. A l’affiche, d’anciennes gloires du football brésilien affrontent d’anciennes légendes du football camerounais. Les deux matches de gala qui se jouent en aller et retour sont prévus le 07 décembre 2024 au stade Japoma de Douala et le 14 décembre au stade Olembé de Yaoundé.

Les fans de football auront ainsi l’occasion de revoir sur la pelouse des grands noms qui ont fait vibrer les stades, tels que Lucimar da Silva Ferreira, plus connu sous le nom de Lucio, Maicon Douglas Sisenando ou encore Michel Bastos, côté Brésil. En face, dans le onze camerounais, le public aura l’occasion de re découvrir Patrick Mboma, Achille Emana ou encore Pierre Womé Nlend. la star brésilienne Ronaldhino, annoncée en grandes pompes, ne sera pas de la partie.

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Plus qu’un simple match de gala

“Ces matchs de gala, bien plus qu’une rencontre sportive, s’imposent comme un geste d’amour et d’espoir pour le Cameroun. Il faut un changement de regard pour la jeunesse qui doit faire une transformation radicale en devenant exportateurs de la banane-plantain. En effet, on peut planter la banane et s’en sortir grâce à ça”, a indiqué Tony Obam, le président de la filière banane-plantain. Qui souhaite atteindre à travers cette initiative, une production spectaculaire annuelle de 10 millions tonnes de bananes à l’horizon 2030.

Pour les anciennes gloires du football, il s’agit bien plus qu’un simple match de gala. Cet évènement est placé sous le prisme d’amour entre les deux pays, d’amitié et de tourisme. Ils promettent d’ailleurs d’offrir un véritable show au public.

“Nous sommes honorés d’être ici, ce n’est pas juste du football, c’est une culture incroyable. Ce match, c’est un moment unique pour célébrer l’amitié entre nos deux pays. Je suis heureux d’être là. De passer onze jours à connaitre le Cameroun, le pays de mon ami Marc Vivien Foé“,

a fait savoir l’ancienne gloire brésilienne Sonny Anderson, lors de la conférence de presse au Club e-learning Castel des Boissons du Cameroun à Douala.

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Boissons du Cameroun soutient l’agriculture et les sports

Pour François Oman Biyick, ancienne légende du football camerounais, “C’est un plaisir de soutenir la banane plantain. C’est toujours un plaisir de rencontrer l’équipe du Brésil. J’espère que les spectateurs qui viendront voir ces deux matches rentreront avec un bon souvenir“, a -t-il fait savoir. Le Festi Plantain

En dehors de ces deux matchs de football, le Festi plantain va se dérouler sur une durée de onze jours. La ville de Douala va vibrer aux rythmes des concerts, des dégustations de mets locaux faits à base de banane plantain et des expositions qui célèbrent cette culture sous toutes ses formes. Ce projet est porté par la filière banane plantain du Cameroun en partenariats avec 33 Export et Les Boissons du Cameroun. Pour le groupe agroalimentaire, soutenir ce projet, se présente comme une évidence, car il unit le football, la culture et l’espoir.

“Voir des légendes du Brésil et du Cameroun réunies, c’est un cadeau pour tout le monde. Les Boissons du Cameroun en tant qu’entreprise citoyenne ont pris la résolution de promouvoir la culture, les sports. Aujourd’hui nous sommes là pour promouvoir l’agriculture qui est une filière qui nous aident à avoir des intrants pour les matières premières qui servent à avoir a bière que nous vendons”, explique Christian Victor Bitom, le représentant de Les Boissons du Cameroun.

Le responsable fait savoir que l’entreprise a trouvé cette initiative louable, car elle permet de valoriser ces agriculteurs qu’on oublie souvent, “pourtant ils sont à la base des matières premières et de ce que nous avons pour nous nourrir au quotidien”.

Mathias Mouendé Ngamo