Afrique Centrale : les Institutions nationales des Droits de l’Homme s’arriment aux standards internationaux
- 18 décembre 2022
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Le Centre Régional des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale a organisé du 14 au 16 décembre, trois jours d’atelier sous régional pour promouvoir la mise en place et le renforcement de ces institutions.
Les rideaux se sont refermés le 16 décembre 2022 dans la ville de Douala sur l’atelier sous- régional pour le renforcement et l’établissement des Institutions Nationales des Droits de l’Homme (INDH) en Afrique centrale conformément aux standards internationaux. Durant trois jours, les représentants des gouvernements, des INDH de la sous-région Afrique centrale ont été outillés sur les principaux concepts et notions concernant le fonctionnement d’une institution des droits de l’homme. Un focus a également été fait sur le rôle que les INDH peuvent jouer dans un processus électoral.
L’objectif de cet atelier était de promouvoir la mise en place et le renforcement des institutions nationales des droits de l’homme conformes aux Principes de Paris d’une part. D’autre part, de ressortir le rôle des INDH dans le processus électoral. Au cours de la cérémonie d’ouverture dudit atelier le 14 décembre, James Mouangue Kobila, le président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (Cdhc), a insisté sur la perspective d’un soutien des INDH. Celui-ci leur permettrait de mieux contribuer au développement durable de la sous-région.
Renforcer la présence des INDH
Le présent atelier sous régional découle aussi du besoin d’assurer la mise en œuvre des recommandations élaborées lors de celui tenu en novembre 2021 à Libreville au Gabon. Il est donc question d’adopter une stratégie pour renforcer la présence des INDH, leur indépendance et leurs actions auprès des acteurs avec lesquels elles interagissent dans le cadre de la promotion et de la défense des Droits de l’homme.
Car, comme le précise le président de la Cdhc, une démocratie digne de ce nom ne peut garantir les droits humains que par l’existence effective de médiation institutionnelle telle que celle proposée par les INDH.
Armelle Nina Sitchoma