Incendie. L’agence de Sodiko à Bonabéri, dans l’arrondissement de Douala 4ème, est partie en fumée dans la nuit de mercredi à jeudi 20 juin 2013.   La quincaillerie Quiferou, agence de Sodiko à Bonabéri, a brûlé. Un incendie s’y est déclaré dans la nuit de mercredi à jeudi 20 juin 2013. La façade principale de la société, où sont exposés quelques échantillons d’articles, n’a pas été attaquée par les flammes. L’entrepôt a aussi été épargné. Mais la toiture du grand bâtiment a complètement fondu. La charpente métallique a cédé. Les quatre murs, fissurés par endroit, tiennent encore debout. Une forte odeur de roussi se dégage des lieux ce jeudi 20 juin 2013, à 8 heures. Un épais nuage de fumée s’élève dans le ciel. Trois gendarmes sécurisent le périmètre. Une vingtaine de sapeurs-pompiers attendent le retour du véhicule, reparti s’approvisionner en eau du côté de Terminus St Michel, il y a trente minutes. Selon divers témoignages, le feu a débuté à Quiferou vers 23h55 minutes, mercredi. Les sapeurs-pompiers ont reçu l’alerte à minuit 45 minutes. Un des responsables de l’agence Quiferou de Sodiko, informé, s’est rendu précipitamment sur les lieux dans la nuit. Il n’avait pas en sa possession les clés favorisant l’accès à l’entrée principale de la société. Les « soldats du feu » ont du créé deux ouvertures sur la façade droite du bâtiment en feu, pour injecter de l’eau sur les braises ardentes et tenter de maitriser l’incendie. Sans succès. « C’était comme une bombe qui explose. Nous n’avons pas fermé l’œil de la nuit. Les flammes étaient géantes », raconte un habitant du quartier Sodiko. Les sapeurs-pompiers ont déchargé près de six citernes d’eau, pendant l’intervention. Bouches d’incendie A chaque fois que le camion des pompiers se vidait, il fallait patienter près de trente minutes, le temps que le véhicule aille faire le plein de la citerne au lieu-dit Terminus St Michel, de l’autre côté de la ville. « Les bouches d’incendie de Bonabéri et du Rond point Deïdo n’étaient pas approvisionnées », a confié un sapeur-pompier. On ignore encore la cause exacte du feu. Des riverains avancent la thèse d’un court-circuit. Ils indiquent que cette zone de Bonabéri connait des perturbations en fourniture électrique depuis trois jours. « Après deux jours de délestage, l’énergie électrique a été rétablie mercredi vers 19 h 30. Il y a eu une interruption cinq minutes après. Le courant électrique est revenu encore vers 23 heures. C’est ce qui a probablement occasionné un court-circuit à Quiferou», pense un habitant. Mais seule l’enquête policière permettra de faire la lumière sur la cause réelle de cet incendie.         Mathias Mouendé Ngamo