Santé communautaire : Une application pour alerter sur la rupture des intrants pharmaceutiques
- 9 septembre 2021
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Le projet de l’Observatoire communautaire des pratiques pharmaceutique (Ocopp) a pour objectif de favoriser l’accès à des médicaments de qualité dans la lutte contre le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose au niveau communautaire.
C’est dans un contexte marqué par la rupture des intrants pharmaceutiques que les activités du projet Observatoire communautaire des pratiques pharmaceutique (Ocopp) ont été lancées mercredi 8 septembre 2021 à Douala. C’est sur la base des constats de ce manque des intrants en médicaments observés depuis 2004 que le projet Ocopp veut apporter des solutions à ce problème. L’une des causes identifiées de ces ruptures est la mauvaise manipulation des données qui conduisent à de mauvais résultats.
Il est alors question dans cette nouvelle initiative de mettre sur pied un mécanisme qui permet d’avoir accès à des médicaments de qualité dans la lutte contre les pathologies telles que le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose au niveau communautaire. Ce projet vise également à améliorer la pratique des pharmaciens.
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Dans ce projet communautaire, le volet digital est pris en compte. Ainsi, une application est en train d’être conçue pour alerter de manière précoce sur les ruptures des intrants pharmaceutiques. La Centrale nationale d’approvisionnement en médicament (Cename) de par son cahier de charge qui est celui de distribuer les médicaments à tous les niveaux de la chaîne se sent interpeller au premier plan.
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Un retour rapide d’information sur les médicaments disponibles
« Cet activité que Taw life voudrait mettre sur pied à travers cette application, nous permettra non seulement d’avoir rapidement un retour d’information sur les médicaments disponibles dans les différentes régions de savoir quand est-ce qu’à notre niveau lancer rapidement le processus de distribution pour palier à ces différents niveaux de ruptures auxquelles nous faisons face en ce moment »,
a laissé entendre Dr Jessica Motaze, pharmacienne et chef service logistique et vente à la Cename.
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Elle indique par ailleurs que les ruptures des médicaments sont liées à la lenteur des remontées des données en ce sens que les personnes censées les acheminer sont très loin des chefs-lieux de districts. La représentante de la Cename à cet atelier de lancement du projet Ocopp souligne que la collecte des données au niveau de la base, fait en sorte que la Cename ne parvient pas à bien renseigner sur les indicateurs.
Inclure les déplacées internes et les réfugiés
La réflexion pendant un atelier organisé à Douala par l’association Positive Generation a porté aussi sur l’aspect du genre. En effet, pour impacter la communauté, il faut tenir compte de toutes les parties prenantes de la société. « Comme vous le savez, notre pays a aussi une mention de la crise humanitaire dont les personnes déplacées internes et ceux ayant le statut de réfugiés. Tous les besoins de ces acteurs-là doivent être regardé », confie, Aïssatou Doumara, la coordinatrice de l’association de lutte contre les violences faites aux femmes basée à Maroua, région de l’Extrême-nord du Cameroun.
Moustapha Oumarou Djidjioua