Les Chinois au secours de Satom
- 20 décembre 2012
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« Douche municipale ». Les Chinois ont effectué des travaux de réaménagement sur ce tronçon routier à Douala, réhabilité il y a deux ans par la société française. Il fait désormais bon de circuler au rond point « douche municipale » situé sur le tronçon routier Ancien dalip-Deux églises, au quartier Akwa à Douala. La chaussée qui se dégradait progressivement a retrouvé fière allure. Les nids de poule ont disparu, suite aux travaux de réaménagement effectués par une entreprise de travaux publics chinoise. Lesdits travaux ont débuté vendredi 7 décembre 2012 et se sont étalés sur cinq jours. Le chantier a été livré mardi 11 décembre 2012. A en croire un employé, les travaux auraient pu s’achever deux jours plus tôt, « mais les engins étaient utilisées dans un autre chantier vendredi. Le travail a donc effectivement commencé ici dimanche», indique t-il. Rien n’a filtré sur le coût total des travaux de réaménagement. On sait juste qu’une dizaine de tracteurs et près de trente employés ont été mobilisés. Les ouvriers ont œuvré tous les jours, entre 7h30 minutes et 16 heures. « Il y avait trop d’embouteillage au niveau du rond point ‘’douche municipale’’, à cause de nombreux nids de poule. Depuis que les Chinois y ont fait un tour, la circulation est retournée à la normale », se réjouit un taximan. Les riverains rencontrés non loin du rond point « douche municipale » à Akwa indiquent que la chaussée est dégradée en ces lieux depuis près de deux ans. « Les travaux de réhabilitation engagés par la société de travaux publics française, Sogea-Satom, n’ont pas tenu longtemps », constate Seïdou Mounden, un photographe. On se souvient que l’entreprise de travaux publics Sogea-Satom a réalisé des travaux de réhabilitation de la chaussée sur le tronçon routier Ancien dalip-Deux églises entre 2008 et 2010. L’état de la route a pris un coup quelques temps après. La situation est devenue plus préoccupante en février 2011, après l’explosion des tuyaux métalliques de canalisation d’eau. Mathias Mouendé Ngamo