Incendie. Le feu dont l’origine reste inconnue a ravagé les commerces spécialisés dans les cosmétiques, le prêt-à-porter et les produits alimentaires, dans la nuit de mardi à mercredi 22 février 2012.   Quinze boutiques du marché de  Bonamoussadi à Douala ont été consumées dans un incendie survenu dans la nuit de mardi à mercredi 22 février 2012. L’origine du feu reste encore inconnue. Selon des témoins,  les flammes se sont attaquées aux commerces, tous établis dans des conteneurs, autour de 23 heures. Les boutiques brûlées étaient situées en face de la poissonnerie « Congelcam » et étaient spécialisées dans la vente de produits cosmétiques, de prêt-à-porter et de produits alimentaires. « La plus grande parfumerie du marché s’est envolée dans les flammes », a déploré une commerçante. Elle indique que ce sont les gardiens en faction au moment de l’incendie qui ont informé Elise Koulong, la présidente de l’association des commerçants du marché de Bonamoussadi. Cette dernière a aussitôt alerté les sapeurs pompiers. « Les soldats du feu » sont descendus sur les lieux, une dizaine de minutes plus tard. Mais le feu était si ardent qu’il aura fallu décharger six citernes d’eau pour venir à bout des flammes. Des sapeurs pompiers étaient encore présents sur les lieux mercredi autour de 5 heures, pour éteindre des probables foyers persistants. Des autorités administratives de la ville de Douala sont descendues sur le site de l’incendie hier. On a remarqué la présence de Raymond Essogo, le délégué régional de la sureté nationale pour le Littoral, le maire et le sous-préfet de Douala 5ème et bien d’autres délégations. Alice Maguedjio, la présidente du Syndicat des commerçants détaillants du Wouri (Sycodew) s’y est aussi rendue dans la nuit. A en croire Elise Koulong que nous avons joint par téléphone, l’heure est à l’évaluation des dégâts, pour l’élaboration d’un rapport. Poursuivant, elle a relevé cependant que « rien n’a pu être sauvé des flammes. Tout a été réduit en cendres ».   La reconstruction du marché toujours attendue Ce n’est pas la première fois qu’un incendie d’envergure est signalé au marché de Bonamoussadi. On se souvient que le 6 février 2011, le feu avait ravagé 13 boutiques au bloc situé derrière le rayon friperie de cet espace marchand. On a recensé parmi les commerces consumés, des ateliers de couture, des salons de coiffure, des boutiques de vente de produits cosmétiques et produits alimentaires. Et en novembre 2010, un autre incendie avait consumé quatorze boutiques au marché de Bonamoussadi. Des commerçants établis là disent rester en attente de la reconstruction de leur espace marchand, telle qu’annoncée par la Communauté urbaine de Douala (Cud) en 2009. « On nous dit à chaque fois que la reconstruction du marché est proche. On attend toujours », a avancé un commerçant, inquiet. Mathias Mouendé Ngamo