Spectacle. Le groupe de chanteurs américains a donné un concert samedi 6 juillet 2013 dans la salle du Castel Hall, au quartier Bonapriso à Douala.   Il est 23h15 minutes, ce samedi 6 juillet 2013. La pluie qui s’abat sur la ville de Douala depuis quelques heures n’a pas cessé. Une limousine blanche se gare devant la salle du Castel Hall au quartier Bonapriso. Trois chanteurs du groupe américain « Blackstreet » en descendent. Ils sont escortés jusque dans les loges avec un parasol. 25 minutes plus tard, toutes les lumières s’éteignent dans la salle. Les artistes font leur apparition. Ils sont vêtus de chemises et lunettes équipées d’un jeu de lumières. Les spectateurs se lèvent. Les artistes entament leur prestation avec la chanson « Don’t Leave Me ». Ils enchainent avec « Joy ». L’un des chanteurs descend du podium et se dirige vers une dame dans le public. Il met un genou à terre et lui dédie quelques paroles de la chanson. Lorsqu’il remonte sur scène, il enlève sa chemise. Le groupe entonne d’autres titres, « des chansons inconnues des personnes âgées de moins de 30 ans », avait prévenu un des présentateurs de la soirée. A l’interprétation de « Before i Let u Go », les artistes brandissent des bouquets de fleur. Des demoiselles accourent. Chacune retourne à sa place, une fleur entre les doigts. Le Blackstreet rend un hommage en chanson à Michael Jackson, la star de la pop music décédé il y a quatre ans. Ils reviennent ensuite à leur répertoire, dominé par le Rn’B. Les spectateurs restent debout jusqu’à la fin du spectacle à 00h35 minutes. « Je suis un peu déçue. Je trouve que la prestation des artistes a été courte. Il y a des chansons que j’aurais bien voulu écouter ce soir», a déclaré une spectatrice à sa sortie de salle. Le spectacle dont le billet d’entrée valait 20 000 F. Cfa et 30 000 F. Cfa n’a pas drainé grand monde. Le public n’a occupé que la moitié des chaises disposées dans le Castel Hall, qui a revêtu des habits neufs pour la circonstance.   La soirée a débuté vers 22h30 minutes samedi, sous le signe du patriotisme. Guy Michel a chanté l’hymne national du Cameroun. Verouchka a interprété l’hymne nationale des Etats-Unis d’Amérique. La chanteuse a en outre repris des chansons de Withney Houston, pour rendre un hommage à l’artiste disparue. En attendant les vedettes de la soirée, le public a eu droit à la prestation de l’artiste sud-africain Wax Dey, le père de « Number One girl ». Dj Mas et Mr. Slim ont également animé les spectateurs.   Mathias Mouendé Ngamo