Braquage. Charles Gatien Yog a été abattu à son domicile par quatre malfrats armés.     Dans la nuit de lundi à mardi 26 juillet 2011, Charles Gatien Yog, un pharmacien, a été abattu par quatre hommes armés non identifiés à son domicile au quartier Bonambappe à Bonaberi. Les malfrats qui se sont introduits dans le domicile du directeur général de Trade Pharmaceutical Company (Tpc), une entreprise de conditionnement et de commercialisation de comprimés, l’ont asséné de coups de machette et ont tiré trois balles de fusil dans son corps. Une des balles logée au niveau de la poitrine du pharmacien, lui a sans doute porté le coup fatal. Agé de 54 ans, la victime est morte sur le champ. Ses assassins ont pris la fuite vers 2h30 minutes, emportant la somme de 37500 F.Cfa et deux téléphones portables, celui du pharmacien et un autre appartenant à Luc Thenem, le vigile de l’appartement. Les bandits ont pénétré dans le domicile de Charles Gatien Yog vers 1h30 minutes, en escaladant le portail d’entrée. Ils ont ligoté le vigile installé à la véranda, à l’aide d’une corde noire. Puis, ils l’ont enroulé dans un drap blanc. Les malfrats ont ensuite défoncé la porte principale. « Ils étaient tous masqués. L’un d’eux est resté près de moi, avec une arme. Les trois autres sont montés à l’étage, dans la chambre du docteur. J’ai entendu des discussions, puis deux coups de feu ont résonné», raconte Luc Thenem. Il dit avoir entendu les malfrats exiger de l’argent à son patron. « Il leur répondait que son argent est gardé au bureau, qu’il détient sur place la somme de 37500 F.Cfa. Il le leur a remis ». A en croire le vigile, Charles Gatien Yog a reconnu l’un de ses agresseurs. « Mon patron criait : c’est toi qui me fait çà ? Et l’’un des braqueurs rétorquait qu’ils sont venus pour de l’argent », poursuit Luc Thenem. Le corps dégoulinant de sang de Charles a ensuite été trainé de sa chambre à l’étage, pour la véranda au rez-de-chaussée. C’est ici, que les malfrats ont tiré une dernière balle avant de prendre la fuite comme ils étaient venus, en escaladant la barrière. Mathias Mouendé Ngamo