Âgé de 32 ans, l’artiste Sir Kobe Williams déjà sollicité par plusieurs marques comme Château d’Amethyste, a choisi la rue pour exposer son chef d’œuvre.

Sur un sol légèrement incliné, Sir kobe Williams trouve l’endroit approprié pour réaliser un dessin en 3 Dimensions (3D). A l’aide du sable et d’une barre de craie, l’artiste ressort une coupe de verre. Un peu au-dessus, il verse du sable a même le sol. La forme d’une bouteille de vin de la marque Château d’Amethyste se dévoile. Au bout de deux heures de temps, il ressort du vin entrain d’être servi dans la coupe de verre.

« D’habitude on fait ce dessin avec la peinture. Mais j’ai choisi de faire avec du sable parce que c’est économique et plus pratique. Pour la 3D, c’est avec le sable. Pour d’autres expressions comme le tableau et le portrait, je fais avec la craie et le sable également », explique l’artiste Sir Kobe Williams sollicité le mardi 13 décembre 2022 par la marque de vin Château d’Amethyste pour un coup de Publicité. Une communication innovante qui contraste avec les habitudes ordinaires.

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Communiquer avec l’art

Pour l’artiste, cette façon de communiquer lui permet d’attirer très vite l’attention des passants.

« Je voulais faire quelque chose de différent et montrer aux gens qu’il est possible de communiquer avec de l’art. Communiquer sur un produit comme je suis entrain de le faire actuellement. Pour ça, il fallait que je trouve un moyen que les gens n’ont pas l’habitude de voir tous les jours », confie-t-il.

Florian Baho, entrepreneur camerounais, pense que l’art et le vin ne sont pas dissociables. « On voulait connecter les deux ensembles. Cette fresque en 3D qu’il a réalisée permet aux différents consommateurs de comprendre que le vin a été conçu en Espagne avec des caractéristiques précises qui se déguste par tout le monde », explique -t-il.       

La rue pour exposer

Âgé de 32 ans, l’artiste Sir Kobe Williams qui s’est lancé dans le dessin en 3D depuis deux ans déjà, choisit la rue pour exposer son chef d’œuvre, car l’espace est ouvert au public. Les passants et autres curieux ont la possibilité d’apprécier le travail qu’il fait. Les difficultés auxquelles il fait face, sont nombreuses. Il renseigne qu’il n’est pas souvent compris par les autres car « ils sont habitués aux canaux de communication traditionnels. C’est beaucoup de combat et de bataille pour leur présenter çà ».

Moustapha Oumarou Djidjioua