Aéroport de Douala. Ils entendent observer un mouvement d’humeur lundi 14 octobre 2013 pour revendiquer l’amélioration de leur condition de travail.   Les employés de la Société internationale de contrôle aéroportuaire et de service de sureté (Sicass-Cameroun) sont mécontents. Ces agents de la sureté aéroportuaire entendent observer un mouvement d’humeur à l’aéroport internationale de Douala lundi 14 octobre 2013, pour faire entendre leur ras-le-bol. Les ouvriers, 60 au total, réclament de meilleures conditions de travail. Ils ont à cet effet saisi le Syndicat national des personnels du transport aérien et activité connexes (Snpta). En date du 27 septembre 2013, ledit syndicat a à son tour adressé un préavis de grève au directeur de Sicass-Cameroun, Socrate Sollazzo. Une copie de la correspondance a été déposée dans les services du ministère du Travail et de la Sécurité sociale, et du ministère du Transport. Le gouverneur de la région du Littoral et le préfet du département ont également été informés de la situation. Pour Serge Olivier Wamy, un délégué du personnel, « le but de cette grève est de se faire entendre pou que l’on résolve le problème du traitement des agents de sureté de l’aéroport », a-t-il expliqué. Dans le préavis de grève, les revendications des employés sont résumées en sept points. Il y a en premier le retrait « sans condition » de la demande de licenciement de Didier Betike, un délégué du personnel. Les autres réclamations portent sur le paiement intégral de l’indemnité de logement comme le stipule le protocole d’accord signé le 23 mars 2012 portant sur les indemnités de logement, la mise en place d’une assurance maladie au profit des employés. Il y a aussi la demande du paiement de la prime d’astreinte, le reclassement et l’avancement des employés conformément au code du travail, et le respect de la journée de 40 heures de travail par semaine.   Selon les employés, diverses démarches entreprises pour trouver une solution au malaise qui règne au sein de l’entreprise n’ont pas été concluantes. Lors d’une conciliation en novembre 2011 dans les bureaux de l’inspection du travail du Littoral, les employés ont levé le mot d’ordre de grève qui planait à cette période-là. Mais les résolutions approuvées par Socrate Sollazzo, n’ont pas été respectées, déplorent les agents de sureté aéroportuaires. Mathias Mouendé Ngamo