Douala. Le mot d’ordre de grève des marchands de journaux a été levé après une concertation avec les responsables de Messapresse, lundi dernier.    Les kiosques à journaux ont rouvert mardi 26 mars 2013 à Douala. Ils sont restés fermés la veille, lundi, à la suite d’un mot d’ordre de grève lancé par l’Association des dépositaires et marchands de journaux (Admj). Le calme est revenu à la suite d’une concertation lundi, entre les grévistes et les responsables de Messapresse. Il a été convenu au terme des discussions, de la tenue d’une rencontre tripartite entre Messapresse, les éditeurs et les marchands de journaux « pour envisager une augmentation de notre remise. Sur la restitution du précompte sur achat, Messapresse s’est engagé à mettre à la disposition des diffuseurs de journaux, les documents justificatifs leur permettant de recouvrer cet argent », indique Carlos Ngoualem, le président de l’Admj. Il rappelle que l’objectif du mouvement d’humeur n’était pas de paralyser le système, mais de porter les revendications des diffuseurs au gouvernement et aux éditeurs. Dans un préavis de grève envoyé à la direction générale de Messapresse en fin de semaine dernière, les diffuseurs de journaux revendiquent l’augmentation de l’ordre de 5% sur les commissions des journaux vendus. Ils réclament 25% de remise sur les ventes des titres de la presse nationale au lieu de 20%, ainsi que 20% de remise sur les titres de la presse étrangère, au lieu des 15% actuellement en vigueur. Les marchands de journaux revendiquent en outre la restitution du précompte sur achat, la reforme du système de facturation. Les membres de l’Admj entendent saisir le Conseil national de la Communication (Cnc)  pour un arbitrage. Et comptent adresser un mémorandum au gouvernement sur la situation des marchands de journaux au Cameroun. « Nous voulons inciter le gouvernement à mettre sur pieds un fonds pour soutenir la filière », déclare le président de l’Admj. Mathias Mouendé Ngamo