Rentrée scolaire. Les parents se bousculent pour inscrire leurs progénitures dans les établissements scolaires à Douala. Ce lundi 2 septembre 2013, seuls trois élèves ont répondu présents dans la classe de Section d’initiation au langage (Sil) du groupe 1 de l’école publique de New-Bell Aviation, à Douala. La salle a pour coutume de recevoir près de 50 bambins chaque année scolaire. N’empêche ! Sylvie Ichoui est là. Et pour ce premier jour d’école, l’institutrice dispense une leçon de morale. « On attend encore les élèves. Lors de la cérémonie de levée des couleurs, on a passé un communiqué aux élèves pour leur demander de dire à leurs amis que l’école a commencé », indique t-elle. Le reporter a aperçu une dizaine d’élèves dans chacune des autres classes de l’école. Ils suivent des cours. Les enseignnts ont été contacté dès 6 h30 par le directeur. Au lycée technique d’Akwa, quatre élèves sont postés à l’entrée de la classe de Tle Ih. Les commentaires vont bon train. Aucun enseignant ne s’est encore présenté. D’autres élèves discutent près du portail. Les salles de classe n’ont pas fait le plein.   Au lycée d’Akwa, les entrées sont filtrées. A 10 h, des élèves attendent encore l’arrivée de l’enseignant. L’heure est aux inscriptions. Près de 70 parents se bousculent pour inscrire leurs progénitures. Ils sont regroupés dans une grande salle, où un responsable du lycée leur donne les directives à suivre. Les parents reçoivent deux fiches à remplir et se voient attribuer un numéro de passage. Il faut ensuite s’aligner devant les bureaux de l’intendant, attendre l’appel du numéro de son coupon, pour passer à la caisse. Les parents arrivent à tout moment. Le proviseur, Madeleine Akong, a quitté son bureau pour aller prêter main forte à l’Intendance. Pour décongestionner les rangs, un calendrier des inscriptions a été dressé au lycée technique d’Akwa. La journée de lundi est consacrée aux élèves de Première année. Les mardis, on reçoit les dossiers d’inscription des élèves de 2ème année.       Mathias Mouendé Ngamo