Les auteurs du livre « Eléments de la fiscalité des affaires au Cameroun » présentent l’intérêt de leur ouvrage.   Qu’est ce qui a motivé la rédaction de votre livre paru aux éditions l’harmattan ? A la suite de nos études, nous avons constaté un vide dans la littérature fiscale au Cameroun. Nous avons alors décidé de mettre sur pied un outil simple, un aide mémoire, un guide sur la fiscalité pour les étudiants, les comptables et chefs d’entreprise. Notre ambition était d’abord de combler ce vide. L’ouvrage se situe dans le cadre général du Droit des affaires qui analyse les questions de fiscalité de l’entreprise. Nous nous avons procéder par recherche documentaire. Nous nous sommes inspirés notamment de la littérature française et de notre expérience. De quoi parle le livre ? Il s’agit d’un ouvrage qui se résume en treize thèmes qui présentent la fiscalité de manière digestive. Nous abordons ces thèmes en ne retenant que l’essentiel. Ce sont des fondamentaux qui donnent l’essentiel sur ce qu’il faut savoir, une saisie d’ensemble. Nous y traitons des questions de fiscalité dans plusieurs secteurs d’activité. Nous parlons de la fiscalité de management de l’entreprise, et notamment des limites liées à la fraude ou aux actes anormaux de gestion. Nous y traitons aussi de la fiscalité des assurances, la fiscalité pétrolière en amont et en aval, de la fiscalité forestière, minière, boursière, des éléments de la fiscalité des établissements de micro finance. Votre livre restera t-il d’actualité avec le renouvellement constant de la loi des finances ? Nous arrivons à un moment particulier de la trajectoire fiscale qui a atteint la maturité dans notre pays. Nous ne pensons pas qu’il puisse se produire un tsunami fiscal qui puisse remettre en question la quintessence du livre « Eléments de la fiscalité des affaires au Cameroun ». Encore que la loi des finances est renouvelée souvent après quatre ans. Il y aura sans doute des mises à jour de notre livre, mais nous ne garantissons pas qu’elle soit annuelle. De plus, notre ouvrage concerne une période d’observation bien précise. Propos recueillis par Mathias Mouendé Ngamo