Spectacle. La cérémonie de clôture des ateliers de vacances s’est tenue vendredi 24 août 2012 à l’Institut français de Douala.   Salle de spectacle de l’Institut français de Douala ce vendredi 24 août 2012, il est 13 heures. Les lumières s’éteignent. Le rideau s’ouvre sur Tanouchka et Gloria, deux fillettes âgées de 6 ans. Ce sont les deux premières présentatrices de l’évènement. L’une s’exprime en français, l’autre en anglais. Elles annoncent le premier passage des artistes. L’esséwè, danse traditionnelle de la région du Littoral, est à l’honneur. Les danseurs, les tout-petits âgés entre 2 ans et 12 ans, font leur apparition sur scène, tout de blanc vêtus. Ils chantent en chœur le « /Ololi yoho/ ». Les danseurs suivent la cadence imposée par les sons de tam-tam, tambours, balafons et maracas. Et essaient autant qu’ils peuvent de respecter la chorégraphie de groupe. Voilà la petite Anne Sophie, 2 ans, qui a vite fait de perdre le rythme. Elle crée sa propre chorégraphie. Le public rit. Les artistes en herbe regagnent les coulisses. Une autre équipe de danseurs s’amène en tenue traditionnelle et exécute du bend skin, danse de la région de l’Ouest Cameroun. Le public a ensuite droit à la danse makunè (Littoral), au gourna (Nord) et au bikutsi (Centre). Les enfants s’essaient aussi au maniement des instruments de musique traditionnelle, dans le jeu des percussions. Ils chantent. A chacune de leur apparition sur scène, les « artistes » saluent le public dans la langue maternelle parlée dans la région à l’honneur. Les bambins réalisent aussi une mise en scène à partir du conte « l’aigle et la tortue ». Toutes ces prestations de chant, danse du terroir et percussion s’inscrivent dans le cadre de la cérémonie de clôture de l’atelier de vacances à l’Institut français de Douala. Les ateliers ont été ouverts le 23 juillet 2012. Douze enfants y ont été initiés par la troupe des Gazelles pendant trois semaines en chant, danse, percussions, conte. «Les danses du patrimoine ont été enseignées aux participants à travers des jeux. L’objectif des ateliers était d’apprendre aux enfants leur culture, leur identité », indique Laurence Ngando Black, une animatrice des ateliers. Mathias Mouendé Ngamo