Laure Dutaur, experte pour le programme Oeacp Recherche et Innovation

L’experte pour le programme Recherche et Innovation de l’Oeacp parle des enjeux de la 2ème réunion des parties prenantes qui se tient à Yaoundé.

Quelle est l’agenda de cette 2ème réunion des parties prenantes du programme Recherche et Innovation de l’Oeacp?

Pour toute la semaine, nous réunissons tous les projets que nous finançons dans le cadre du projet Oeacp Recherche et Innovation qui est un grand programme sur tous les pays Afrique caraïbes et pacifique. Nous avons douze gros projets qui eux-mêmes subventionnent de petits projets qu’on appelle des projets tiers. Aujourd’hui (mardi 07 juin 2023, ndlr) et le reste de la semaine, nous avons réuni tous les projets qui sont sur le continent africain qui représentent six projets et 70 projets tiers. Ils sont présents cette semaine avec nous pour travailler sur la finalisation de la mise en œuvre de leur projet ; sur l’avenir après cette mise  en œuvre en terme de durabilité, de commercialisation des produits pour ceux qui est des innovateurs qui ont été là. On va travailler sur tout. C’est une réunion de travail.

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Quelle appréciation faites-vous des projets déjà présentés ?

On a eu beaucoup de succès en particuliers au Cameroun. On a eu de très beaux résultats. Il y a déjà eu des présentations et d’autres sont en cours. Vous avez aussi des stands où vous avez pu apprécier aussi les produits. Nous sommes satisfaits, mais on attend encore plus. Ils ont déjà avancé sur la production et le développement de leur innovation. Mais ce n’est pas tout d’avoir une innovation. Il faut aller au-delà de l’innovation elle-même. La rendre durable. Il faut une pérennité que ce soit pour les incubateurs qui ont été mis en place dans les pays africains que pour les projets et les innovateurs. C’est là-dessus que nous allons travailler cette semaine. Comment on va les accompagner à travailler sur leur plan de durabilité.

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Quelle est l’enveloppe globale allouée à tous ces projets ?

 Sur le programme à lui-même, c’est un budget de 60 millions d’euro. 52 millions vont à tous ces projets que nous subventionnons. Donc en gros, ce sont des gros projets de 4 millions qui subventionnent eux-mêmes ce que j’appelle des petits projets, des projets tiers qui ont une enveloppe comprise entre 150 000 et 400 000 euros suivant la taille du projet, son impact, suivant s’il s’agit d’un projet national ou sur la région.

Propos recueillis par Mathias Mouendé Ngamo