Cinéma. La sélection officielle de la 4ème édition du festival « La nuit du court métrage » a été présentée mercredi dernier 1er juin. Jean Marie Teno, parrain 4ème édition de La nuit du court métrage   «Rapprocher le cinéma du grand public à travers des projections de films dans les quartiers ». C’est l’un des objectifs du festival « La nuit du court métrage » (Lndcm), dont la 4ème édition se tient du 27 juin au 02 juillet prochain à Douala. En prélude à cet évènement, le comité d’organisation a donné une conférence de presse mercredi 1er juin 2011 à Douala, pour présenter la sélection officielle des films en compétition. Sur 322 films proposés, 61 ont été retenus pour le festival, apprend t-on. Les réalisations proviennent du Cameroun, du Maroc, du Burkina Fasso, de la Côte d’Ivoire, du Congo, du Nigéria, du Mali et de la France. « Au plan technique, les films enregistrés cette année sont de meilleures qualités par rapport à ceux des éditions précédentes », relève Rostand Taguela, responsable de la programmation du festival. Les courts métrages seront projetés au Centre culturel français, à Douala Bercy et au village du festival dans l’enceinte de l’école Cebec de Bonamouti. Des films seront également diffusés dans des quartiers. « Des négociations sont en cours avec des mairies », indique Michel Kuaté, le délégué du festival. Il ajoute par ailleurs qu’une projection de films sera réalisée dans la localité de Manoka, dans l’arrondissement de Douala 6ème, souvent en marge des activités culturelles organisées. Seize catégories au total sont en lice à cette édition 2011 du festival inscrit sous le thème « L’Afrique et le cinéma du réel ». Il s’agit entre autres du prix du meilleur acteur, meilleure actrice, meilleur scénario, meilleure interprétation masculine, meilleure bande originale. Les cinéphiles devront attendre au soir du 02 juillet prochain pour savoir qui succédera à la réalisatrice sénégalaise Aïcha Tcham, gagnante de trois prix à l’édition précédente de Lndcm. Avec son documentaire de 26 minutes intitulé « Le cri de la mer », la réalisatrice avait raflé le grand prix, le prix du meilleur documentaire et celui de la meilleure image. Mathias Mouendé Ngamo