Revendications. Le personnel médico-sanitaire de cette formation hospitalière a poursuivi, mardi, le mouvement d’humeur entamé lundi 23 avril 2012.   Le personnel médico-sanitaire de l’hôpital Laquintinie de Douala a poursuivi, mardi, le mouvement d’humeur entamé lundi 23 avril 2012. Les manifestants, assis à même le sol à l’intérieur de la formation hospitalière, ont inscrit leurs revendications sur des papiers cartons. On peut lire sur quelques pancartes: «l’iniquité dans la distribution des quottes parts », « le mauvais classement des personnels de santé », « non à la maltraitance du personnel et la mauvaise gestion financière et technique des hôpitaux », « la non prise en charge gratuite des personnel de santé malade et leur famille nucléaire ». Pour exprimer leur mécontentement, les grévistes arborent en outre un brassard de couleur noire. «C’est un signe de  deuil. Nous nous plaignons depuis plus de dix ans. Cela peut être considéré comme un deuil », indique Apollo Obeka Ndom, président régional du Syndicat national des personnels médico-sanitaires (Synpems) pour le Littoral. Néanmoins, un service minimum est assuré à l’hôpital. Le mouvement d’humeur en cours à l’hôpital Laquintinie de Douala a démarré lundi 23 avril 2012. Les meneurs de cette grève indiquent qu’ils ont d’abord formulé un mot d’ordre de grève, une semaine avant la manifestation. Apollo Obeka Ndom reconnait que certaines négociations ont eu lieu avec Jean 2 Dissongo, le nouveau directeur de Laquintinie. Des résolutions importantes ont été prises sur certains points à l’ordre du jour, relève t-il. « Mais pour le huitième point concernant le statut particulier du traitant, il n’y a que le président de la République qui puisse intervenir. En plus, c’est une grève nationale. Nous nous arrêterons lorsque Yaoundé aura réagi », poursuit le syndicaliste. Mathias Mouendé Ngamo