Cinéma.La 6ème édition de l’évènement culturel se tient du 4 au 11 mai 2013 à Douala, sous le thème « Cinéma et développement durable ».  Ca y est. La nuit du court métrage devient le Festival international de courts métrages de Douala (Ficod). Ce changement de dénomination habite l’esprit des organisateurs de l’évènement culturel annuel, depuis 2009. Ils expliquent que l’appellation ne cadrait plus avec la réalité du terrain. On se souvient que lors de la première édition du festival à Douala en 2008, l’évènement s’est tenu en une nuit, d’où son nom de baptême. Mais depuis lors, quelques innovations ont été introduites au fil des éditions, avec notamment des projections de films en compétition dans les quartiers et le rallongement du nombre de jours du festival. « Après cinq ans, nous pensons que le festival a acquis une certaine renommée, et que l’on pouvait à présent changer de nom », affirme Michel Kuaté, le promoteur du Ficod. Il s’exprimait lors d’un point de presse jeudi 24 janvier 2013, à Douala.   Le point de presse consacré à la présentation du nouveau logo et de la nouvelle appellation, coïncide avec le lancement officiel de l’appel à candidature. Pour la sixième édition, le Ficod se tiendra du 4 au 11 mai 2013. Le thème retenu est « Cinéma et développement durable». Selon Michel Kuaté, les cinéastes peuvent apporter leur contribution au développement durable à travers leurs œuvres. D’autres articulations du Ficod 2013 prévoient un marché du film, un atelier d’écriture de scénario, un atelier pour jeu d’acteur, entre autres. Une grande représentativité des compétiteurs d’autres pays est annoncée. Les organisateurs déplorent cependant le manque de soutien financier. « La somme de 4 millions de F. Cfa que le ministère des Arts et de la Culture a promise lors de la quatrième édition du festival en 2010, n’a toujours pas été réglée », se plaint Michel Kuaté.     Les organisateurs du Ficod sont tout de même décidés à créer une plateforme qui regroupe les promoteurs de différents festivals de films du Cameroun, avec pour but d’amener les festivals à être plus professionnels. « Nous avons déjà tissé un partenariat avec le festival Un point c’est court de Lyon en France. Nous voulons entrer dans le réseau des festivals de films francophones », indique le promoteur du Ficod. Mathias Mouendé Ngamo