Noyade. Le corps sans vie d’Hilda Symphorelle Djouche Fotué âgée de 6 ans a été repêché lundi.   Le corps sans vie d’Hilda Symphorelle Djouche Fotué a été repêché hier lundi 30 mai 2011, dans une piscine abandonnée située derrière un immeuble de trois étages au quartier Akwa à Douala. Deux jours plus tôt, soit le samedi 28 mai, la fillette de 6 ans a pris part à une fête organisée au domicile de sa tante Madeleine Wougo, habitant le deuxième niveau dudit immeuble. «On  célébrait l’ordination d’un prêtre centrafricain. La fête était prévue débuter vers 14 heures. Tôt vers 10 heures, ma fille s’y est rendue, accompagnée de ma sœur. Vers 17 heures, on m’a informé que ma fille était introuvable. C’est seulement ce matin que mon mari a retrouvé son corps inerte dans la piscine située derrière l’immeuble où se tenait la fête », raconte émue Denise Keugne, la mère de la victime. Personne n’a de précisions sur le scénario de la disparition. Tout juste, on apprend que la fillette n’était pas à sa première visite chez sa tante à Akwa. « On dit l’avoir aperçue au rez-de-chaussée peu avant sa disparition, en compagnie d’un voisin d’immeuble et d’autres invités de la fête. Mais personne ne sait ce qui s’est passé après», raconte Jean Fotué, le grand-père d’Hilda. La famille de la fillette qui habite le quartier Dakar, indique qu’une fois la disparition constatée, plusieurs fouilles ont été engagées dans les alentours de l’immeuble à Akwa, dans les quartiers environnants et dans les commissariats. Sans succès. Lundi matin, Jean Fotué s’est rendu à la brigade de recherche de Bonanjo pour déclarer la disparition de sa petite fille. C’est à l’occasion d’un énième passage dans la journée de lundi justement, autour de10 heures, que Roger Djouche, le père d’Hilda va faire la découverte macabre. Trois gendarmes de la brigade Territoriale d’Akwa-Sud sont descendus sur les lieux pour effectuer le constat. Les sapeurs pompiers arrivés une heure après la découverte ont remonté le corps en bordure de la piscine. Les bras de la fillette étaient croisés, les poings serrés. Le corps présentait également une desquamation de la peau au niveau du ventre. La dépouille est restée à la disposition de la famille qui souhaite qu’une autopsie soit effectuée. Mathias Mouendé Ngamo