Douala. Un incendie a ravagé l’usine de fabrication des produits cosmétiques basée à Bonabéri, samedi 2 mars 2013. Samedi 2 mars 2013. Il est environ 17 heures au lieu-dit Ndobo à Bonabéri, dans l’arrondissement de Douala 4ème. D’épais nuages de fumée noire s’élèvent dans le ciel. L’atmosphère est suffocante. La Nouvelle parfumerie gandour, une société spécialisée dans la fabrication de produits cosmétiques, est en feu. Les flammes se sont déclarées autour de 16h30 minutes. Les sapeurs pompiers, alertés, sont à pieds d’œuvre. Une première citerne d’eau ne suffit pas. Un deuxième véhicule du corps national des sapeurs pompiers arrive en renfort autour de 18 heures. Puis, un véhicule d’intervention du Port autonome de Douala (Pad). Rien n’y fait. L’incendie gagne en intensité. Gandour disparait progressivement dans les flammes. Les policiers et gendarmes déployés sur le terrain essayent tant bien que mal d’établir un périmètre de sécurité. « Reculez! Il y a des bonbonnes de gaz rangées dans un compartiment de la société qui peuvent exploser à tout moment », prévient un gendarme. Et voilà qu’une explosion intervient deux minutes plus tard, et fait paniquer la foule massée de l’autre côté de la route, en face de la société en feu. Autour de 19 heures, un car antiémeute de la police est appelé à la rescousse. Mais les embouteillages retardent l’arrivée des secouristes sur les lieux de l’incendie. On craint le pire. La société en feu est établie entre une entreprise de fabrication de contreplaqué et la Société de raffinerie du Cameroun Maya Compagnie, spécialisée dans la fabrication et le conditionnement d’huile végétale. Ici à Maya, les employés prennent déjà quelques précautions d’usage. Perchés sur le toit de la société, ils arrosent le bâtiment de jets d’eau. L’opération dure plusieurs heures. Jusqu’au petit matin de lundi 4 mars 2013, les flammes s’élèvent encore des décombres de la Nouvelle parfumerie gandour. Les sociétés voisines ont été épargnées. Selon des témoins, le feu s’est déclaré autour de 16h30 minutes, dans un magasin de stockage de matières premières. Certains évoquent la thèse d’un court circuit. Les gardiens en faction ont lancé l’alerte. Quelques secouristes de fortune ont d’abord tenté de stopper les flammes à l’aide du sable. L’opération a été infructueuse. « La société était fermé. Les gardiens n’avaient pas les clés de la société. Et il était difficile de lutter contre le feu, de l’extérieur du bâtiment », déplore un secouriste de fortune. La Nouvelle parfumerie gandour établie à Bonabéri depuis trente deux ans, était gérée par des expatriés libanais. La société emploie près de 600 employés, dont cent temporaires. Mathias Mouendé Ngamo